Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 356 pages
Poids : 560 g
Dimensions : 15cm X 22cm
ISBN : 978-2-907164-97-9
EAN : 9782907164979

L'éducation morale

De Emile Durkheim,

Chez Fabert

Collection(s) | Pédagogues du monde entier

Paru le 18/09/2007

Broché 356 pages

préface Jean-Claude Filloux

Public motivé

Quatrième de couverture

Pédagogues du monde entier

L'éducation morale

La mission de la science sociale, selon Émile Durkheim, est de mettre en mouvement les « forces actives et inventives » pour éveiller « la foi dans un commun idéal. Des idées nouvelles de justice, de solidarité sont en train de s'élaborer... Travailler à dégager ces idées, les faire aimer des enfants, voilà quel est aujourd'hui le but le plus urgent de l'éducation morale. Avant tout, il faut nous faire une âme, et cette âme, il faut la préparer chez l'enfant. »

Durkheim est déjà un sociologue reconnu quand il est chargé d'un cours de sciences sociales et de pédagogie : l'Éducation morale fait partie intégrante de son séminaire de 1902-1903 dispensé à la Sorbonne auprès des étudiants en sociologie, cours déjà prononcé à Bordeaux dans les années 1898/1899 et 1899/1900. Le regard de l'un des fondateurs de la sociologie française sur l'éducation est d'autant plus appréciable.

La collection Pédagogues du monde entier s'adresse à un large public, de parents, enseignants et étudiants désireux de pénétrer ce mouvement d'ensemble de la pensée et de la pratique éducatives, qui façonne les sociétés et appelle les hommes et les femmes de demain.

Biographie

Émile Durkheim est né en 1858 à Épinal dans une famille de rabbins érudits. Refusant de succéder à son père, il entre à l'École Normale Supérieure en 1879 aux côtés de Jaurès, Bergson, Auguste Comte. Il obtient son agrégation de philosophie en 1882 et devient professeur puis chargé de cours à Bordeaux en 1897 en sciences sociales et en pédagogie. Nommé en 1902 à la Sorbonne à la suite du décès de Ferdinand Buisson, il devra attendre 1913 pour que son enseignement soit élargi à la sociologie. Dreyfusard, profondément républicain, croyant au progrès social et moral, à l'harmonisation rationnelle et pacifique des rapports entre nations, il est profondément désespéré par le conflit mondial dans lequel il perd son fils et de nombreux collaborateurs. Il meurt en 1917.