Brook Andrew né en 1970, est un artiste australien d'origine wiradjuri (Nouvelle-Galles du Sud) et écossaise. Il collabore depuis plus de vingt ans avec des musées d'art contemporain et d'ethnographie et poursuit des recherches sur les archives et les collections. Il se définit comme un artiste visuel et conceptuel travaillant sur de multiples supports, historiques et contemporains pour aborder les questions de la violence et de la sélectivité de la mémoire collective. Il a été invité à intervenir dans l'exposition « L'effet boomerang » avec deux installations immersives.
Roberta Colombo Dougoud est conservatrice du département Océanie du Musée d'ethnographie de Genève depuis 1999. Elle a mené des recherches sur le terrain en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Maroc et en Italie. Elle a été commissaire de l'exposition « Bambous kanak. Une passion de Marguerite Lobsiger-Dellenbach » (2008), « Traces de rêves. Peintures sur écorce des Aborigènes d'Australie » (2010), du parcours « Océanie » de l'exposition de référence (2014) du MEG, ainsi que de la présente exposition.
Philip Jones est conservateur de musée et historien au South Australian Museum d'Adelaïde (Australie), spécialiste de la culture matérielle et de l'histoire des rencontres entre Aborigènes et Européens en contexte colonial. Son terrain ethnographique et ses liens d'amitié avec des populations aborigènes d'Australie centrale sous-tendent toute sa production académique et curatoriale.
Marcia Langton est professeure d'université et fondatrice du département d'études australiennes et autochtones de l'Université de Melbourne (Australie). Anthropologue et géographe de formation, elle contribue aux débats sur l'élaboration de politiques aborigènes autour des questions relatives notamment au droit foncier, aux ressources, aux arts visuels et aux arts du spectacle. Marcia Langton est descendante des nations aborigènes Yiman et Bidjara.
Pierrine Saini, anthropologue et muséologue, a mené plusieurs recherches dans le domaine de l'anthropologie visuelle, de l'image, du cinéma et du patrimoine culturel. Elle a accompli ses études entre Neuchâtel, Paris, Genève et Bâle. Sa thèse de doctorat, soutenue en 2015 à l'Université de Bâle, propose une réflexion sur les transformations d'un cinéma ethnographique et documentaire centré sur le monde du travail, les pratiques et les gestes des artisans. Elle collabore régulièrement avec la Société suisse des traditions populaires, le MEG et divers festivals de cinéma.
Nicholas Thomas est anthropologue et historien, directeur du Museum of Archeology and Anthropology (MAA) à Cambridge (Royaume-Uni) depuis 2006. Il a publié et été le commissaire de plusieurs expositions sur les voyages, les rencontres entre les populations autochtones et l'empire colonial, souvent en collaboration avec des artistes du Pacifique. Parmi ses ouvrages, on peut citer Possessions : Indigenous Art/Colonial Culture(1999) et Artefacts of Encounter (2016).
Eric Venbrux est professeur d'histoire des religions comparées et directeur du Centre for Thanatology de l'Université Radboud, à Nimègue, aux Pays-Bas. Il est spécialisé dans les études sur la mort et a publié de nombreux ouvrages sur les rites funéraires dont A Death in the Tiwi Islands : Conflict, Ritual and Social Life in an Australian Aboriginal Community.
Clotilde Wuthrich, anthropologue de l'art, achève en 2016 sa thèse de doctorat sur des pratiques d'artistes visuels de La Havane dans le contexte actuel postcolonial et postsocialiste. Cette recherche se situe dans la continuité de ses réflexions sur les rapports entretenus par des artistes actuels d'Afrique de l'Ouest (Cotonou, Bénin) avec des acteurs des marchés internationaux de l'art contemporain. Depuis 2008, elle prend part à la réalisation d'expositions d'art contemporain et d'ethnographie.