Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 584 pages
Poids : 803 g
Dimensions : 15cm X 22cm
EAN : 9782740312193
L'Eglise, instrument du salut
Quatrième de couverture
Le Concile Vatican II présente l'Église comme le « sacrement du salut ». Bien que son intention soit de dépasser le sens technique tel qu'il s'applique aux rites du septénaire sacramentel, le Concile renvoie explicitement à la définition scolastique du sacrement : signe et instrument. Ce dernier aspect ne semble guère avoir stimulé la recherche théologique contemporaine qui se méfie des présupposés onto-théologiques de la métaphysique causale. La possibilité pour l'Église d'être cause efficiente instrumentale du salut ne contredit-elle pas la gratuité de l'action de Dieu en postulant une sotériologie active ? Si l'Église - sacrement est instrument du salut, c'est parce qu'elle reçoit d'un agent principal la vertu salutaire qu'elle peut à son tour communiquer. On envisage ensuite en elle-même l'action instrumentale de l'Église, qui s'exerce proprement dans la ligne de l'ordre (munus sanctificandi). La causalité instrumentale de l'Église est enfin prise du côté de l'effet : le salut. Sans nier la nécessité de l'Église par rapport au salut, on est passé d'une problématique d'appartenance (causalité matérielle) à une perspective qui met surtout en valeur l'impératif d'exercer la mission (causalité efficiente). Mais l'Église catholique peut-elle prétendre être l'unique instrument du salut ?
Cette monographie aborde, par le biais d'une catégorie scolastique, un certain nombre de questions théologiques contemporaines.
Elle s'inscrit à l'intérieur du débat sur l'interprétation du Concile Vatican II.