Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 272 pages
Poids : 340 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782080106094
L'Etat et les beaux-arts, de la Restauration à la monarchie de Juillet
Quatrième de couverture
Après 1815, alors que le Musée est exsangue, une importante politique d'encouragement à l'art vivant national est mise en place pour pallier les restitutions des antiques et des peintures anciennes.
En s'appuyant sur les sources (les archives officielles, la presse contemporaine), l'auteur analyse la mission des différents services ministériels et de ses fonctionnaires (en particulier le puissant directeur des Musées, Auguste Forbin) et retrace ce que fut l'action de l'Etat en faveur des peintres et des sculpteurs ; la création du musée du Luxembourg (premier musée d'art contemporain en Europe). le Salon et les manifestations contestataires qu'il engendra, les récompenses et les acquisitions, la commande publique.
L'accent est mis sur certaines de ces commandes, statues des «grands hommes» français et cycles de peintures à sujets nationaux. Ces ensembles, conçus sous la Restauration, illustraient une nouvelle perception (et récupération) de l'histoire de France, une histoire à finalité patriotique et réconciliatrice diffusée par de jeunes historiens libéraux dans les années 1820, et sont envisagés ici comme les prémisses du Musée historique de Versailles décidé en 1833.