Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 239 pages
Poids : 385 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-343-05571-8
EAN : 9782343055718
L'exil comme épreuve littéraire
l'écrivain iranien face à ses homologues
Quatrième de couverture
Source de débats, parfois de querelles, d'inquiétudes et, surtout, d'un important renouvellement thématique et stylistique, la question de l'immigration et de l'exil a marqué la fin du XXe siècle, tant dans la littérature française que dans celle des autres cultures. Les auteurs, comme chaque exilé, cherchent à donner sens à cette expérience. Jusqu'à l'époque actuelle, les oeuvres de l'immigration et de l'exil ont souvent été influencées par l'expérience de leurs auteurs. Elles évoquaient le souvenir douloureux d'une perte et d'un vertige identitaire, mais aussi l'engagement d'un auteur qui a adopté une nouvelle langue.
Aujourd'hui, une nouvelle génération d'écrivains semble avoir pris le relais. Avec deux romans à l'appui, Le Voyage des bouteilles vides de l'Iranien Kader Abdolah et Les belles choses que porte le ciel de l'Éthiopien, Dinaw Mengestu, cet ouvrage démontre l'évolution de la littérature contemporaine de l'exil, et cela surtout en redéfinissant l'identité du personnage exilé. L'individualisme est valorisé au détriment du sentiment d'appartenance culturelle. L'exilé est désormais un être cosmopolite qui se situe à la croisée de différentes cultures tout en poursuivant son parcours personnel d'intégration.
Le roman iranien d'exil, libéré de ses contraintes politiques et sociales, offre une vision originale vis-à-vis des autres littératures. Grâce à sa rencontre avec d'autres sphères de culture, il s'engage à mieux comprendre «l'homme», et plus particulièrement «l'Iranien». Le regard réflexif porté sur l'existence, l'Iran et l'interaction entre la culture de ce pays et celle de la nouvelle terre d'accueil, est l'un des facteurs majeurs de l'enrichissement de la littérature d'exil iranienne.