![L'homme qui aimait les chiens L'homme qui aimait les chiens](/cache/img/livres/555/9782864247555.jpg)
Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 670 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-86424-755-5
EAN : 9782864247555
L'homme qui aimait les chiens
Les libraires en parlent
Un grand roman politique, ambitieux et palpitant, sur les parcours croisés de Trotsky et de son assassin, Ramon Mercader. A ne pas rater !
"Ce serait l'assassinat de la foi véritable: l'agonie de l'utopie. L'exilé savait bien que c'était aussi la préparation des chefs d'accusation destinés à éliminer le plus grand Ennemi du Peuple, le traître et terroriste Lev Davidovitch Trotski."
En quittant le territoire du polar et Mario Condé, son enquêteur bibliophile, Leonardo Padura n'en fait pas moins surgir des brumes du passé les pièces à conviction d'une intrigue autrement plus complexe et rétive: l'assassinat de Trotski - au piolet s'il vous plait - par Ramón Mercader, militant communiste espagnol transformé en instrument des ténèbres par les sbires de Staline.
Cette double histoire est continuée par celle d'Iván, écrivain sans oeuvre, triste et résigné dépositaire malgré lui des confidences du mystérieux homme qui aimait les chiens dans une République de Cuba qui n'en finit pas de se noyer dans son propre crépuscule.
L'homme qui aimait les chiens propose une relecture inédite et passionnante de l'épais dossier du totalitarisme stalinien, authentique machine à broyer les bolchéviks de la première heure, le peuple russe en général, et Trotski en particulier dans un roman d'une profondeur inouïe et d'une maestria telle que le lecteur a réellement la sensation d'être invité dans les coulisses de l'Histoire.
EXCEPTIONNEL.
Quatrième de couverture
En 2004, à la mort de sa femme, Iván, écrivain frustré et responsable d'un misérable cabinet vétérinaire de La Havane, revient sur sa rencontre en 1977 avec un homme mystérieux qui promenait sur la plage deux lévriers barzoï. Après quelques conversations, "l'homme qui aimait les chiens" lui fait des confidences sur Ramón Mercader, l'assassin de Trotski qu'il semble connaître intimement.
Iván reconstruit les trajectoires de Lev Davidovitch Bronstein, dit Trotski, et de Ramón Mercader, connu aussi comme Jacques Mornard, la façon dont ils sont devenus les acteurs de l'un des crimes les plus révélateurs du XXe siècle. À partir de l'exil de l'un et l'enfance de l'autre, de la Révolution russe à la guerre d'Espagne, il suit ces deux itinéraires jusqu'à leur rencontre dramatique à Mexico. Ces deux histoires prennent tout leur sens lorsque Iván y projette ses aventures privées et intellectuelles dans la Cuba contemporaine.
Dans une écriture puissante, Leonardo Padura raconte, à travers ses personnages ambigus et convaincants, l'histoire des conséquences du mensonge idéologique et de sa force de destruction sur la grande utopie révolutionnaire du XXe siècle ainsi que ses retombées actuelles dans la vie des individus, en particulier à Cuba.
Un très grand roman cubain et universel.