
Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 230 pages
Poids : 302 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-07-304792-2
EAN : 9782073047922
Les libraires en parlent
Constantin Alexandrakis creuse son sillon dans l'exploration du "Grand Continent des Violences Sexuelles". Un sillon particulier puisqu'en plus d'être celui d'un adulte ayant subi des violences sexuelles, il est aussi celui d'un homme, d'un père de famille qui s'interroge sur l'éducation qu'il a reçue, sur son propre rapport à sa fille et sur sa crainte de voir se reproduire le cycle de la violence.
Par ailleurs, il y a le style de l'auteur : percutant, original dans sa réflexion sur le pouvoir du langage, parfois à la limite du conte cruel mais non dénué d'une certaine distance humoristique.
Une très belle révélation de cette rentrée d'hiver.
Un livre-métamorphe, comme un cri continu qu'on lit presque en apnée, qui nous amène à la question suivante : comment écrire l'abject ?
Un vrai tour de force, à la fois violent, ironique, doux et puissant, et une des claques de cette rentrée.
Constantin Alexandrakis signe une exploration intime et littéraire des violences sexuelles faites aux enfants, savant mélange de réflexions autour de la masculinité, de la paternité et du consentement. Ancienne victime d'abus, l'auteur interpelle la responsabilité des adultes face aux abus envers les mineurs, et tente de "cartographier" aussi bien ses démons intérieurs qu'extérieurs. Une voix rare et nécessaire portée par une plume singulière !
Quatrième de couverture
L'hospitalité au démon
Peu après la naissance de sa fille, « le Père » se voit rattrapé par des souvenirs d'attouchements subis dans l'enfance. Pour conjurer sa peur de la répétition, il ambitionne de cartographier le « Grand Continent des Violences Sexuelles ». Cette traversée périlleuse, entre farce et cauchemar, durera six ans.
Dans un Danemark imaginaire, Constantin Alexandrakis sonde d'une façon iconoclaste un ressenti masculin face aux « abus de position dominante », sans se laisser réduire à un point de vue victimaire.
Avoir le courage d'aller dans ce sens-là, du côté où il n'y a pas d'éclairage, du côté où on n'a pas trop envie de vous accompagner, qui peut l'avoir ? Qui peut l'avoir sinon les inconscients, les fous, les poètes, les braves. Puisqu'il s'agit de cela, braver, affronter les démons. Ceux du dehors et ceux du dedans.
N. S.