Rayon Littérature espagnole
L'île du Cundeamor

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 379 pages
Poids : 307 g
Dimensions : 12cm X 18cm
EAN : 9782714309013

L'île du Cundeamor


Collection(s) | Les massicotés
Paru le
Broché 379 pages
traduit de l'espagnol par (Cuba) Bernard Michel

Quatrième de couverture

Si vous n'aimez ni la mer, ni la montagne, ni la campagne, ça tombe bien : l'Île du Cundeamor ne se passe nulle part. Si, malgré la mode de la world-littérature, vous résistez à vous apitoyer consciencieusement sur le sort de ces bons sauvages crevant de faim, de guerre, de dictature ou d'acculturation, ça tombe encore mieux : voilà un Cubain de l'exil pour qui l'exil est matière à poétique plutôt qu'à bons sentiments. (...) Cette île mystérieuse où la tante Ulalume règne sur un panier de crabes-malfrats (...) se situe (...) théoriquement au large de Miami Beach. Outre qu'il utilise à peu près toutes les situations narratives imaginables (jusqu'à se déposséder des son livre, dont on apprendra in extremis quel en est l'auteur !), [Vázquez-Díaz] mélange tous les genres, avec une préférence marquée pour le feuilleton mélo. De temps en temps les personnages se mettent à parler aussi comme des livres, d'histoire ou de médecine (...). Enfin, Vázquez-Díaz se joue des clichés de la littérature sud-américaine, en rajoute dans l'érotico-moite et la plante grasse. Mais s'il n'est dans l'Île du Cundeamor finalement question que d'amours, de cocufiages, de meurtres et de roses couleur de sang, le tout dans un style à faire pâlir d'envie une pub pour les infusions saveurs du soir, c'est que le cul et la politique sont ici inséparables : «Tout le monde m'a trahie», résume dès le début Betty Boop, désignant les cibles du livres : «Fidel Castro, Kennedy, mes amants.»

Éric Loret, Purée de Morue, Libération, 13 novembre 1997.

Biographie

L'écriture de Vázquez-Díaz, précise et désinvolte, solennelle et comique, élaborée et quotidienne, réussit à tirer d'éléments disparates une conclusion diaphane : le rêve de tous les Cubains, qu'ils copient de l'intérieur ou en exil, n'est autre que Cuba elle-même.

Ramon Chao, Le Monde, 10 avril 1998.

Avis des lecteurs

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