Rayon XIXe et XXe siècles
L'Occupation italienne : Sud-Est de la France, juin 1940-septembre 1943

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 439 pages
Poids : 770 g
Dimensions : 17cm X 24cm
ISBN : 978-2-7535-1126-2
EAN : 9782753511262

L'Occupation italienne

Sud-Est de la France, juin 1940-septembre 1943


Collection(s) | Histoire
Paru le
Broché 439 pages
préface Jean-Marie Guillon
Public motivé

Quatrième de couverture

À l'issue de la brève guerre franco-italienne, treize communes savoyardes (Séez, Sainte-Foy-Tarentaise, Montvalezan, Bessans, Bramans, Lanslebourg, Lanslevillard, Sollières, Termignon), dauphinoises (Montgenèvre, Ristolas) et azuréennes (Fontan, Menton) furent occupées par les troupes du Regio Esercito à la fin juin 1940 et pratiquement annexées durant trois années, en vertu de l'application du «Bando Mussolini».

En réaction au débarquement allié en Afrique du Nord, la 4e armée occupa onze départements du Sud-Est (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes, Hautes-Alpes, Isère, Savoie, Haute-Savoie, Var, Drôme en totalité, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Ain en partie) tandis que le VIIe corps d'armée débarquait en Corse, à partir du 11 novembre 1942. Quatre millions de Français furent donc occupés par deux cent mille soldats italiens, mais aussi par des Chemises noires et des policiers de l'OVRA. Cette présence étrangère suscita de multiples incidents, notamment dans les départements savoyards, la région niçoise et en Corse, où les prétentions irrédentistes étaient mal supportées. La répression ne fut pas si légère que l'on eut coutume de l'affirmer (une dizaine d'exécutés, une trentaine de morts sous la torture ou au combat, ouverture de camps de concentration à Sospel, Embrun et Modane, déportation de plusieurs centaines de résistants ou de personnalités jugées hostiles dans les pénitenciers de Ligurie, du Piémont, de l'île d'Elbe ou de Calabre). L'Occupant fut confronté à des questions incontournables en 1943 (la fortification du littoral, le STO, l'émergence des maquis, l'attitude à adopter vis-à-vis d'une importante communauté juive) tout en puisant largement dans les ressources économiques et les dépôts militaires. Au moment de la capitulation transalpine du 8 septembre 1943, quelques affrontements opposèrent les troupes italiennes à leurs anciens alliés à Chambéry, Grenoble, Gap et, surtout, en Corse où elles perdirent plusieurs centaines d'hommes.

Biographie

Jean-Louis Panicacci est maître de conférences honoraire à l'université de Nice et président des Amis du musée de la Résistance azuréenne. Il est notamment l'auteur de Menton dans la tourmente, Les Alpes-Maritimes de 1939 à 1945 et La Résistance azuréenne.

Avis des lecteurs

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