Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 175 pages
Poids : 210 g
Dimensions : 13cm X 20cm
ISBN : 978-2-35687-084-1
EAN : 9782356870841
L'organisation pirate
essai sur l'évolution du capitalisme
Quatrième de couverture
Qu'est-ce qui relie les pirates des mers au XVIIe siècle et les cyberhackers d'aujourd'hui ? Au fil d'un propos tonique et accessible qui s'appuie sur de très nombreux exemples, cet ouvrage propose une réponse originale à cette question.
Dans sa relation d'attraction-répulsion avec les États, l'organisation pirate génère et diffuse de la variation à l'échelle technologique et sociopolitique, jouant le rôle d'un véritable moteur évolutionniste pour le capitalisme. En somme, les organisations pirates, loin de constituer des ennemis du capitalisme, contribuent en réalité à son perpétuel renouvellement et à son extension.
Eloigné des clichés célébrant des figures héroïques de la flibuste, cet essai contribue à replacer les organisations pirates, incluant les équipages et les ports mais aussi des valeurs particulières à la piraterie au coeur des échanges avec l'État, pourvoyeur de codes et de territoires.
À l'heure du clonage et de la biopiraterie, des nanotechnologies et du hacking, les auteurs développent une conception renouvelée et originale du capitalisme.
À mesure que la consommation et le marché nous environnent et nous façonnent, les sciences humaines et sociales semblent avoir déserté ces mondes de sens, soustrayant alors l'échange marchand et le commerce au regard critique. S'éloignant tour à tour d'une apologie des pratiques mercantiles et d'un regard désabusé sur la marchandise, une voie est à creuser pour pallier ce retrait de la pensée sur les pratiques marchandes ; un geste est possible pour penser ces mondes marchands contre quoi s'appuient justement - quoique souvent à notre insu - nos manières de dire, de penser, de faire et donc de faire société.
Cette collection accueille des ouvrages où se donne à lire la chair de l'échange marchand dans sa matérialité, ses idéologies, ses pratiques. Il s'agit ni plus ni moins d'engager les humanités à « travailler » les modes et les mondes marchands pour tenter d'apercevoir la diversité, la complexité et la richesse des échanges humains, sociaux et charnels qui donnent tout leur sens au commerce.