La 7e porte

On croyait avoir tout dit, tout décrit, tout compris du Mont-Saint-Michel et de son abbaye, l'un des fleurons de la spiritualité chrétienne médiévale. Nombreux sont les ouvrages qui prétendaient être exhaustifs.

Mais le vieux monument n'avait pas encore livré tous ses secrets. Il recelait, dans son cloître, au cœur même de sa clôture, un sens caché de toute première importance, directement issu du contexte intellectuel et religieux du XIII^e siècle naissant et jamais défloré jusqu'à maintenant, message spirituel qui se révélait lentement aux religieux de l'Abbaye ou à ceux qui y passaient, en quête de vérité, méditant dans le silence et la pénombre des galeries.

Dans une approche nouvelle et originale, s'appuyant sur l'arithmosophie, la guématrie et les citations scripturaires, l'auteur lève progressivement le voile sur la signification symbolique du jardin de pierre qui orne l'intérieur des galeries. Jamais, sans doute, n'avait-on réussi à révéler une telle cohérence, à élucider une aussi surprenante logique interne dans le décor sculpté d'un cloître.

La construction de celui-ci jusqu'en 1228, la portée spirituelle de ses panneaux figuratifs, le fait qu'il ait été conservé quasiment intact jusqu'à nos jours en font, dans le registre sculptural et le domaine religieux, un exemple unique et exceptionnel de l'expression de la foi médiévale.

Une authentique «Merveille», en quelque sorte.