Fiche technique
Format : Relié
Nb de pages : 147 pages
Poids : 960 g
Dimensions : 27cm X 24cm
EAN : 9780893819866
La ballade de la dépendance sexuelle
Quatrième de couverture
La ballade de la dépendance sexuelle est, sous forme de journal photographique, la chronique des luttes inhérentes aux rapports amoureux et des problèmes de compréhension entre amis, famille et amants que Goldin considère comme sa «tribu». Son travail décrit un monde viscéral, vital, en pleine effervescence. La réédition de cet ouvrage, paru pour la première fois en 1986, rend hommage à ces photographies sans précédent qui n'ont rien perdu de leur actualité aujourd'hui et qui brossent un tableau toujours pertinent d'une époque où le SIDA et la toxicomanie faisaient des ravages.
Ces photographies aux couleurs riches et au style sans détour exigent de celui qui les regarde qu'il aille au-delà de leur apparence afin d'y découvrir toute leur profondeur et toute leur intensité. «Les vrais souvenirs que ces photographies éveillent sont des invocations à la couleur, à l'odeur, au son, à la présence physique, à la densité et au goût de la vie,» écrit Nan Goldin. Grâce à un témoignage fidèle et précis de sa vie, La ballade, non seulement révèle l'odyssée personnelle de Nan Goldin, mais apporte une compréhension universelle du langage des hommes et des femmes.
Au cours des dix dernières années, La ballade n'a cessé d'influencer la photographie et l'art en général, faisant de cet ouvrage un classique.
Le récit de la vie urbaine et marginale réalisé par Nan Goldin a été le chant du cygne d'une époque qui trouva son apogée au début des années 80. Pourtant, il saisit un élément fondamental et transcendant chez l'homme : son besoin de s'unir.
La ballade de la dépendance sexuelle est aux années 80 ce que Les Américains de Robert Frank furent aux années 50 (...) Goldin (...) a créé un chef-d'œuvre artistique qui, non seulement documente les comportements de sa génération, mais aussi l'époque dans laquelle nous vivons.
Andy Grundberg, The New York Times
En examinant les corps et le langage des corps de ses sujets, Goldin montre une fascination mêlée de perplexité vis-à-vis de la différence irréconciliable qui existe entre l'homme et la femme et une volonté de «comprendre ce qui rend l'accouplement si difficile.» Bien entendu, la réponse ne peut pas venir uniquement des photographes. Et pourtant, ces images, comme peu de photographies l'ont fait avant elles, nous permettent de saisir tout le poids de cette question, triste et fascinante à la fois.
Eric Levin, People
La ballade de la dépendance sexuelle de Nan Goldin est l'Opéra de quatre sous des temps modernes. On y trouve de vrais voleurs et de surprenants héros et l'idée qu'il existe peut-être quelque chose dans la vie pour lequel se battre vaut encore la peine.
Lisa Liebmann, Artforum
La ballade de la dépendance sexuelle, à la fois journal et feuilleton, décrit, avec une précision déconcertante, l'esprit marginal et la taxinomie sexuelle propre à l'East Village des années 80.
J. Hoberman, Village Voice