Rayon Philosophie et théorie, enseignement
La bande sonore : esquisse d'une théorie de l'oralité dans la littérature et au cinéma

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 85 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 17cm X 27cm
EAN : 9782913351035

La bande sonore

esquisse d'une théorie de l'oralité dans la littérature et au cinéma


Collection(s) | Théories
Paru le
Broché 85 pages
textes Jean-Paul Gavard-Perret, Eliane Burnet, Pascal Bouvier et al.
Etudiants

Quatrième de couverture

Sous des formes diverses, à travers différents médias et selon des modalités chaque fois différentes la bande sonore reçoit, selon le poète italien Giorgio Manganelli, une mission particulière, celle «d'accueillir et d'archiver sans crainte de la dispersion l'instant labile de la connaissance». La ou plutôt les bandes sonores prennent ainsi en charge une cascade de signes parfois fort différents pour en extraire ou en flécher un sens. Plus particulièrement au cœur de - à l'emblème de - notre époque - l'image -, la bande-son tient même un rôle particulier. Face à sa polysémie elle superpose une grille de lecture qui en devient parfois sa providence et parfois aussi son abri pervers ou délétère.

Dans l'ensemble des textes réunis ici, diverses bandes sont passés au crible. On peut comprendre combien les systèmes de représentation quels qu'ils soient dépendent de cette «vibration auditive» à laquelle on ne prête souvent qu'une attention secondaire lorsqu'il s'agit de décrypter soit des œuvres artistiques soit des processus d'informations visuelles. «L'impromptu audio» est donc remis ici à une plus juste place face aux écailles et aux filaments de divers langages dont celui des images qui se veulent lustrales. Ainsi le fameux «filmique» de Barthes prend soudain sa réelle dimension : par le retour de la bande son on aperçoit combien la monstration cache plutôt qu'elle n'exhibe le «monstre» qu'elle feint de montrer. A l'inverse elle peut parfois l'exorbiter. En privilégiant le son - par effet de bande - sur le clavier des sens elle permet de mieux «voir» ce qu'il nous faut «entendre».

Jean-Paul Gavard-Perret

Avis des lecteurs

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