La contre-attaque française, 20 octobre 1916-novembre 1918

Verdun

La contre attaque française

Le 11 juillet 1916 a vu l'échec de la grande tentative allemande pour s'emparer du fort de Souville, dernier obstacle avant Verdun. Les Allemands ont arrêté leurs opérations offensives sur ce front, devant par ailleurs faire face à l'attaque franco-britannique sur la Somme et à l'offensive de l'armée roumaine à l'Est. Ces mauvaises nouvelles se sont soldées par le limogeage de von Falkenhayn de la Direction de guerre, remplacé par le tandem Hindenburg/Ludendorff. Le front allemand de Verdun dorénavant dégarni, les Français sont en mesure de passer à la contre-offensive. Celle-ci est préparée avec soin par des hommes nouveaux sur ce front, Nivelle l'artilleur et Mangin le meneur d'hommes, sous l'égide de Pétain. Douaumont est repris, et l'ennemi évacue Vaux. L'année 1917 voit le début du dégagement des rives de la Meuse. La victoire française apparaît éclatante, mais de nombreux combats de harcèlement perdurent jusqu'en 1918, année de l'entrée en lice des Américains. Ceux-ci, en éliminant le saillant de Saint-Mihiel, consacrent la défaite des forces allemandes de la région.