Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 312 pages
Poids : 345 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-85197-805-9
EAN : 9782851978059
La bête de l'apocalypse
Quatrième de couverture
1656, 1703, 1782, 1805 : quatre fois en moins de deux siècles, des navires portant, tous, le nom fatidique de La Bête de l'Apocalypse, se sont faits mystérieusement envoyer par le fond au large de Cadix. Mais c'est le 21 octobre 1942 que, pour la dernière fois, un navire appelé La Bête de l'Apocalypse se fit couler dans cette région marquée par des astres noirs. Un sous-marin de chasse de la Kriegsmarine en mission spéciale l'avait intercepté et, après avoir embarqué de force ses occupants, l'avait incendié et abandonné, avec la nuit, à la sombre fortune des flots. Ce drame, qui devait hanter pendant des années la mémoire obscure, la mémoire suppliciée et manipulée de mystérieux témoins de cette scène, prenait fin sur une dernière image, déchirante : une jeune femme, habillée d'une longue robe noire de deuil, attachée, seule, à la rambarde du bateau qui s'éloignait, silencieusement, dans les ténèbres et dans les flammes. Trois ans plus tard, en août 1945, deux jeunes femmes, habillées en noir, sont crucifiées sur le sommet de la Montagne des Feux des Quatre Vents, en Dordogne, et, trois jours après cette sanglante cérémonie expiatoire, l'éclat aveuglant de la bombe nucléaire de Hiroshima commence une nouvelle période tragique de l'histoire mondiale entrée dans le cycle de sa fin.
Existe-t-il une relation occulte, entre tous ces événements ? Tous, ils portent la griffe de l'action théurgique et cosmogonique profonde de la Confrérie des Chevaliers de l'Apocalypse, fondée en 1656 par le célèbre amiral Robert Blake (1599-1657). On sait, aujourd'hui, que, grâce à cet ordre, l'histoire de l'Occident n'est plus, depuis deux siècles, qu'une chasse acharnée autant que secrète d'une jeune femme qu'il s'agit d'identifier, chaque fois, à la Grande Courtisane de l'Apocalypse de St-Jean, et de la mettre à mort rituellement au-dessus du "Grand Abîme" de la baie de Cadix, l'antique Gadès, près des Colonnes d'Hercule, où les anciens situaient la frontière du monde des vivants et des "ténèbres extérieures".