Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 217 pages
Poids : 356 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-940666-32-4
EAN : 9782940666324
Quatrième de couverture
La cabane de l'anglais
Mars 1944. Pour arracher leurs trois garçons à la faim, au froid et aux bombardements, deux soeurs quittent Paris et s'installent dans une vieille demeure inhabitée à 25 kilomètres de la capitale.
À peine débarqués, les gamins assistent de loin à la traque d'un aviateur anglais par une patrouille allemande. Stupéfaits que personne au village ne lui soit venu en aide, ils aménagent dans le plus grand secret une cabane où cacher les pilotes abattus. À chaque alerte désormais, ils guettent les parachutes dans le ciel.
Il faut dire qu'habite avec eux une grand-mère qui vit à l'heure de Radio Londres et ne perd jamais une occasion d'exercer son humour ravageur aux dépens de Vichy et de ses sbires.
Sous l'oeil incisif des gamins, c'est tout un village qui se profile au quotidien de l'Occupation, avec son lot de peurs et d'espoirs, ses lâchetés et ses minuscules héroïsmes.
À travers la cabane de l'Anglais, les trois garçons se sentent enfin partie prenante de la tempête qui ravage le monde. Reste qu'ils sont des enfants, l'aîné n'a pas douze ans, et ils peinent à y voir clair entre leurs rêves et une réalité qui finira par cruellement les rattraper.
Inspirée de faits réels, une aventure singulière et forte, souvent cocasse, toujours émouvante, à l'un des moments les plus dramatiques de l'Histoire française.
« Ils n'arrivent pas à croire qu'on puisse laisser seuls face aux Boches ces aviateurs qui traversent la Manche pour préparer notre libération ! Tout le monde a l'air de trouver ça normal. Même Krystof qui pourtant hait de toutes ses forces ceux qu'il appelle, quand il veut être poli, « ces salauds de Fritz ». Quant aux mères, si on leur posait la question, mais ça n'en vaut pas la peine, elles s'en tireraient comme toujours avec leur refrain : c'est la guerre, qu'est-ce qu'on peut faire ?
Bon, les adultes sont comme ça, on ne les refera pas. Eux, en tout cas, ils ne vont pas rester les bras croisés ! »