Rayon Défense du territoire
La Caraïbe dans l'histoire militaire de la France : de la flibuste au service militaire adapté : actes de la journée d'études du 29 septembre 2001 à Fréjus

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 207 pages
Poids : 350 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-7025-1513-6
EAN : 9782702515136

La Caraïbe dans l'histoire militaire de la France

de la flibuste au service militaire adapté
actes de la journée d'études du 29 septembre 2001 à Fréjus

Chez Lavauzelle

Paru le
Broché 207 pages
édition Marie-Reine de Jaham, Antoine Champeaux, Robert Monsterleet
Public motivé

Quatrième de couverture

Cinq siècles après les débuts de son aventure américaine, la France est toujours sur les lieux-mêmes où tout avait commencé : à Saint-Pierre-et-Miquelon ; aux Antilles, avec Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Désirade, les Saintes, Marie-Galante, la Guadeloupe et la Martinique ; en Guyane. Ces territoires font partie intégrante de la France, ce qui, au regard des flux et reflux de l'épopée coloniale des pays européens, constitue une exception que l'Histoire peut aider à expliquer. L'attachement des «Iles d'Amérique» à la France n'est pas une simple vue de l'esprit, car les Vieilles Colonies ne furent jamais des colonies comme les autres. À bien y regarder les Antilles et la Guyane se situent à des intersections de l'histoire militaire française. Entre l'histoire de l'Armée Française qui commence véritablement avec Louis XIV et Louvois, et celle de l'Armée coloniale qui ne fut créée, dans la difficulté, qu'en juillet 1900, les Antilles et la Guyane trouvent leur place. Mais une place singulière : il n'y eut jamais de troupes indigènes aux Antilles. Pourtant la citoyenneté octroyée en 1848 n'empêcha pas que les Antillais fussent incorporés en priorité dans les troupes coloniales, en 1914-1918 comme en 1939-1945. Il faut attendre la création du SMA (1961) dans le contexte de la décolonisation de l'Empire, pour que l'assimilation des vieilles colonies (1946) prenne également un tour militaire. Bref, le SMA marque la fin d'une histoire séculaire que les Antillais et Guyanais français ont payé au prix fort, celui de l'impôt du sang versé sur les champs de bataille de 1914 à 1962.

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