Rayon Modes de vie et comportements selon les pays et les peuples
La chefferie traditionnelle dans les sociétés de la grande zone forestière du Sud-Cameroun : 1850-2010

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 490 pages
Poids : 760 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-296-54452-9
EAN : 9782296544529

La chefferie traditionnelle dans les sociétés de la grande zone forestière du Sud-Cameroun

1850-2010


Paru le
Broché 490 pages
préface du professeur Valentin Nga Ndongo
Public motivé

Quatrième de couverture

Le projet de livres sur la chefferie «traditionnelle» obéissait à la volonté de l'auteur d'apporter sa contribution à la connaissance de l'un des pans de l'histoire politique et sociale du Cameroun moderne. En faisant appel à d'autres contributions, il a voulu élargir le champ des analyses et arriver à une compréhension plus étoffée de cette institution qu'est la chefferie dans les sociétés bantoues de la grande zone forestière du Sud-Cameroun et son évolution de l'implantation de l'administration coloniale du 2e Reich à la fin du XIXe siècle à nos jours.

À travers cet ouvrage, l'auteur apporte un éclairage nouveau sur le sort réservé aux vrais détenteurs de l'autorité traditionnelle dans cette partie du Cameroun. Connus sous des terminologies diverses (Mintôl, Mbombog, Lam-Lam, Ci), ils furent remplacés par les chefs administratifs hiérarchisés (chefs de cantons et chefs de groupements). Élus du nouvel ordre colonial, ces derniers furent placés à la tête des unités de commandement indigènes créées spécialement pour eux dans la seule optique d'aider les colonisateurs européens à accomplir leur triple mission de domination politique, d'exploitation économique et d'aliénation culturelle des peuples de cette partie du continent africain. En mettant en relief le caractère a-traditionnel de ce qu'il appelle «roitelets nègres» ou encore «enfants chéris de l'ordre colonial», et les multiples avantages que leur apporta la collaboration avec les administrateurs venus de l'Hexagone, l'auteur et son équipe apportent des réponses aux multiples questions concernant la nature et la crédibilité de cette institution appelée «chefferie» et abusivement qualifiée de «traditionnelle» dans le Sud-Cameroun forestier.

Biographie

Kpwang K. Robert est né à Kribi dans l'actuelle Région du Sud. Formé à l'Université de Yaoundé et à l'Université de Yaoundé I, il est actuellement Chargé de Cours au département d'histoire de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines (FALSH) de l'Université de Yaoundé I et termine une HDR en Histoire Politique et Entrepreneuriat Culturel (HPEC). Il a publié de nombreux articles sur l'histoire politique et sociale du Cameroun et mène également des recherches sur le passé social, culturel et politique des Ekang. Pour lui, l'enseignement de l'Histoire en Afrique noire doit désormais aller dans le sens de la renaissance culturelle et du développement économique du continent.

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