Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 333 pages
Poids : 420 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 979-10-92247-60-2
EAN : 9791092247602
La cité qui refusait la guerre
Quatrième de couverture
Tous ceux qui se trouvent à l'intérieur de la Cité, avertis par leurs proches, sortent de chez eux et se rendent sur l'esplanade. Ceux qui rentrent des champs les rejoignent. Tout le monde se retrouve devant le Conseil réuni. Beaucoup tremblent de peur, beaucoup plus lèvent les mains au ciel pour invoquer la protection des divinités. Tous parlent avec animation. La voix du Sacrificateur domine toutes les autres pour imposer moins la raison que le silence. Il rappelle que notre Dieu nous protège et nous protégera comme il le fait depuis que la Cité a été rebâtie.
Un matin, le Laboureur aperçoit une fumée. Le même jour, à la nuit tombante, une Femme blessée, couverte de sang, de poussière et de suie surgit dans la Cité. Ainsi la violence du monde extérieur pénètre dans une société qui avait su s'organiser pour la proscrire. Tandis qu'au loin, les rumeurs guerrières envahissent cette partie du Proche-Orient qu'on appellera plus tard l'Asie Mineure, la Cité qui s'était donnée la religion, les lois, les institutions, la culture pour la prévenir et l'exclure va devoir affronter la violence. Celle du dehors et celle que l'ambition d'un de ses habitants, le Forgeron, s'emploiera à déchaîner.
Pendant que la Cité se débat pour retrouver la paix qu'elle avait su préserver depuis son origine, à quelques jours de marche se déroule la plus fameuse des guerres de légende.
Dans les années 1980, des fouilles ont mis au jour, au coeur de l'ancienne Mésie, les vestiges d'une cité qui, contrairement à nombre de ses voisines, ne recelait aucun signe, aucun vestige de violence publique ou privée. Une cité sans remparts, sans armes, sans traces de guerre, d'incendie ni de destruction.
Quelques années plus tard, suite d'une nouvelle guerre, contemporaine celle-là, qui a ravagé l'Irak, un lot de tablettes de cire vient en possession d'un archéologue britannique. Rédigées dans une forme archaïque de grec, elles racontent « La Cité qui refusait la guerre ». Un scribe oublié y a gravé le premier roman de l'histoire de l'écriture. Peut-être la première autofiction...