Rayon Littérature espagnole
La clameur de l'eau

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 176 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-84-8094-552-3
EAN : 9788480945523

La clameur de l'eau


Collection(s) | Vice versa
Paru le
Broché 176 pages
traduit de l'espagnol par Charles Mérigot

Quatrième de couverture

La clameur de l'eau - On découvrira ici une Espagne rurale ravagée par les années qui suivirent la guerre civile. Crespol, une localité des montagnes de Teruel, est le véritable protagoniste de cette « Clameur de l'eau ». En sept tableaux, on lira la lente et injuste fin de ses habitants et de sa culture, d'un mode de vie qui avait été préservé avec tant d'obstination épique. Il y avait autant de beautés que de servitudes dans ce monde-là.

Pourtant, dans ce décor de ruines, les générations actuelles retrouvent des raisons (la proximité de la nature, la simplicité de vie...) leur permettant de ressentir à nouveau la forte emprise de cette terre.

En venant à Crespol, j'ai choisi de vivre absente aux dieux et aux anges, dépouillée des symboles de la piété et des lois... Toute action me semble dotée de la même moralité que le doux balancement du feuillage d'un arbre. Je vis immergée dans une nature dont les hommes, les animaux, les objets font partie sans transfiguration. Maintenant, enfin, un vautour est un vautour, une vache est une vache...

Biographie

José Giménez Corbatón Né en 1952, à Saragosse, où il réside maintenant après 24 ans passés en France et en Catalogne. Licencié en Philologie française, il est professeur dans un lycée ; traducteur en espagnol - entre autres de Michel del Castillo - ; auteur d'études littéraires pour diverses revues et coauteur de plusieurs oeuvres collectives.

Il a publié son premier recueil de nouvelles, El fragor del agua, en 1993 (réédité en 2005 et 2009 par Prames), puis un deuxième recueil quatre ans plus tard, Tampoco esta vez dirían nada, rassemblant des récits ayant pour cadre un village imaginaire, Crespol, où se révèle un univers piégé par l'exode rural et les conflits politiques dérivés du franquisme. Le roman La fábrica de huesos (en 1999) décrit la vie des premiers migrants de la campagne venus s'installer dans une ville de province où s'amorce le développement industriel, à la fin des années 50.

En 2001, il publie El hongo de Durero, un recueil de nouvelles qui associent un regard aigu et amer sur la réalité sociale actuelle et des jeux métalittéraires. En 2008, il publie Licantropía. Itinerario de una novela, un long récit intertextuel sur le Paris romantique de 1830 et l'une de ses figures originales, Petrus Borel. En 2011 le roman Voces al alba reprend des personnages et des paysages de trois livres précédents (El fragor del agua, Tampoco esta vez dirían nada, La fábrica de huesos) constituant ainsi une tétralogie dont les volumes peuvent cependant se lire de manière indépendante.

En collaboration avec le photographe Pedro Pérez Esteban, il a publié un livre de voyage sur la Sierra de Gúdar, Las huellas del hombre (2003) ; un reportage sur des événements survenus durant la Guerre civile dans un village de la région du Maestrazgo de Teruel, Cambriles ; Masada, Signos (2006), itinéraire singulier et poétique à travers les types de maisons paysannes de ces montagnes ; enfin Morir al raso (2009) et Memoria difusa (2011), où mots et images reconstituent la vie quotidienne du combattant de la Guerre civile, en équilibre toujours instable sur la ligne étroite qui sépare la vie de la mort.

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