Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 402 pages
Poids : 495 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-37929-043-5
EAN : 9782379290435
La couronne de feu
symbolique de l'histoire de France
Quatrième de couverture
Défenseur de l'idée de la France en tant que royaume, Henry Montaigu s'est toujours tenu à l'écart des travers et des transes des idéologies modernes. La France est un royaume, c'est l'évidence ; encore faut-il comprendre que ce royaume n'existe que par des frontières sacrées. Parmi les auteurs de la seconde moitié du XXe siècle, Henry Montaigu est sans doute celui qui sut porter le plus loin et le plus haut la méditation sur le sacré. On peut imaginer sans peine l'obsolescence des formes religieuses, mais le sacré lui- même ne saurait disparaître.
Dans La Couronne de feu, lecture symbolique de l'Histoire de France, Henry Montaigu ébauche une nouvelle historiographie désencombrée du fatras des « sciences humaines » qui jargonnent à en faire perdre de vue lignes et couleurs. Ces prétendues « sciences » sont à la fois étrangères à l'esprit de finesse et à l'esprit de géométrie (Biaise Pascal). Ajoutant des grilles d'interprétation les unes aux autres, elles brouillent la vision la mieux exercée. L'idée profonde, novatrice, qui jaillit de la lecture de La Couronne de feu est que l'histoire est trop sérieuse pour être laissée aux historiens ; mieux vaut en laisser l'usage aux écrivains et aux poètes. L'Histoire, en bien et en mal, est faite d'oeuvres et de poésie, bien davantage que d'économie, de jurisprudences ou de traités ; et d'autre part, l'histoire est un récit et le récit connaît ses lois musicales, son solfège et ses variations, comme l'âme humaine elle-même.
Classique par son refus de céder au culte morbide de la subjectivité, de l'outrance ou de la dictature de l'informe, et cependant au-delà de tout classicisme par son sens du mystère, son audacieuse plongée dans les hauteurs lumineuses du verbe, l'oeuvre de Henry Montaigu mérite bien le titre d'oeuvre par la diversité des forces qu'elle fédère, alors que tant d'ouvrages modernes ne sont que des travaux. Luc-Olivier d'Algange