Rayon Rome antique
La dernière époque augustéenne

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 396 pages
Poids : 744 g
Dimensions : 18cm X 25cm
ISBN : 978-2-35613-626-8
EAN : 9782356136268

La dernière époque augustéenne

Chez Ausonius

Collection(s) | Scripta antiqua
Paru le
Broché 396 pages

Quatrième de couverture

La scansion chronologique du principat augustéen est, depuis toujours, une question complexe. Nous sommes en effet les héritiers de la vision telle qu'elle ressort des sources anciennes, lesquelles appliquent une forme de déterminisme rétrospectif dans leur présentation globale du principat en partant du constat de la survie du régime et du succès du programme politique d'Auguste. Or l'historien doit toujours se méfier de la perspective téléologique, en vertu de laquelle tout devait se passer comme cela s'est passé et qui laisserait à penser que le rgime impérial s'installa une fois pour toutes en 27 a. C. Trop souvent, le Principat d'Auguste est considéré comme une période unique, caractérisée par la présence de la même personne au sommet de la res publica et par la mise en place de nombreuses réformes destinées à jeter les bases des institutions du Haut-Empire romain. Nous appelons habituellement cette période l'époque augustéenne. Cette approche présente toutefois un inconvénient, celui de passer sous silence le fait que les quarante années durant lesquelles Auguste resta au pouvoir se divisent en plusieurs phases et que la mise en place du régime, avec son empirisme et ses tâtonnements, dura jusqu'à la mort du fils de César en 14 p. C.

Ce volume se propose de montrer que les dernières années du principat d'Auguste furent marquées par des changements et de nombreuses réformes : elles constituent en ce sens un tournant fondamental. Dix-huit chapitres sont répartis en trois grandes parties. La première est consacrée aux personnages de premier plan de la dernière époque augustéenne : Auguste, Tibère, Livie et les autres membres de la famille. La deuxième rassemble les études consacrées aux différentes réformes qui se sont succédé tout au long du principat d'Auguste en centrant le débat sur les dernières années. Une troisième et dernière partie étudie l'attitude des différents acteurs politiques qui gravitèrent autour du prince et de sa dynastie (sénateurs, chevaliers, soldats, peuple) et dont le ralliement était nécessaire si l'on rappelle que le nouveau régime ne cessa de mettre en avant le consensus uniuersorum.


The chronological subdivision of the Augustan principate has always been a complex issue. We are heirs to the approach of ancient sources which, starting from the observation that the regime survived and Augustus' political programme proved successful, apply a kind of retrospective determinism in their overall presentation of the reign. Historians, though, must always be wary of such teleological perspectives, which would suggest that everything had to happen as it did and that the Augustan principate was established once and for all in 27 BC. All too often, the Augustan principate is seen as a single period, characterised by the presence of the same person at the apex of the res publica and by the introduction of numerous reforms designed to lay the foundations of the institutions of the Early Roman Empire. We usually refer to this period as the Augustan Age. However, this approach has the disadvantage of concealing the fact that the forty years during which Augustus remained in power were divided into several phases and that the establishment of the regime, with its empiricism and trial and error, lasted until the death of Julius Caesar's heir in 14 AD.

This volume sets out to show that the final years of Augustus' principate were rich in change and reform, marking a fundamental turning point. Eighteen chapters are divided into three main sections. The first is devoted to the leading figures of the last Augustan period: Augustus, Tiberius, Livia and the other members of the family. The second brings together the studies of the various reforms that followed one another throughout Augustus' principate, focusing the debate on the final years. The third and final part examines the attitudes of the various political players who gravitated around the ruler and his dynasty (senators, knights, soldiers, people), and whose support was necessary in the new regime's search for a consensus universorum.

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