La dette contre le droit, une perspective méditerranéenne

La nouvelle perspective d'étude de la dette extérieure doit prendre en considération : les principes généraux du droit et les traditions juridiques autres que le système juridique romaniste, le droit international et les droits de l'homme. Le problème doit être affronté conjointement par les pays "débiteurs" et doit être étudié de façon à ce que les pays "créanciers" et "débiteurs" puissent trouver une solution commune et définitive ; faute d'une telle solution, les pays "débiteurs" n'auront pas accès au développement.

Suivant la ligne indiquée par le Parlement Latino-Américain (et par les Conférences interparlementaires Communauté Européenne - Amérique Latine de 1993 et 1995), le Parlement italien a délibéré : «Le gouvernement, dans le cadre des institutions internationales compétentes, propose la mise en œuvre des procédures nécessaires pour la demande d'un avis à la Cours internationale de justice sur la cohérence entre les règles internationales qui régissent la dette internationale des Pays en voie de développement et le cadre des principes généraux du droit et des droits de l'homme et des peuples» (art. 7 de la loi 209 du 25 juillet 2000).