Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 86 pages
Poids : 120 g
Dimensions : 14cm X 19cm
ISBN : 978-2-917817-90-2
EAN : 9782917817902
Les libraires en parlent
Un EXCELLENT roman qui déroule les réflexions d'une femme vivant une grossesse, puis la maternité, tout en voulant rester féministe... Mais quand les choses deviennent si intimes il n'est pas toujours simple d'échapper aux envies que l'on rejette dans nos discours. Qu'il est tentant d'entrer dans le moule que tout notre entourage nous tapisse à coup de gentillesses et d'attentions... Mais qu’il est dangereux, ce joli moule, qui nous laisse nous enfoncer avec douceur dans le moelleux de la position définie de “mère”, de “femme”, et qui nie peu à peu une part de notre individualité... Alors : peut-on être féministe ET mère ?
La réponse est oui, bien sûr, magistralement apportée par les questionnements tout en nuances de la femme brouillon !
Quatrième de couverture
J'ai écrit ce texte pour frayer mon propre chemin parmi les discours dominants sur la maternité. J'ai aussi voulu témoigner de mes propres contradictions, de mon ambivalence dans le rapport à la norme, la tentation d'y céder. Face à ce moment de grande fragilité et d'immense vulnérabilité, la société continue de vouloir produire des mères parfaites. Or la mère parfaite fait partie des Grands Projets Inutiles à dénoncer absolument. Il m'a paru important de me positionner clairement en tant que féministe parce que je veux donner un éclairage politique à mon expérience intime.
J'ai voulu un texte court. Plus que jamais, j'avais envie de tranchant, d'aigu, et surtout pas d'une langue enrobante ou maternante.
Amandine Dhée
L'évidence d'une voix singulière, affirmée. Christine Marcandier (Mediapart, Diacritik)
La femme brouillon
Le meilleur moyen d'éradiquer la mère parfaite, c'est de glandouiller. Le terme est important car il n'appelle à aucune espèce de réalisation, il est l'ennemi du mot concilier. Car si faire voeu d'inutilité est déjà courageux dans notre société, pour une mère, c'est la subversion absolue. Le jour où je refuse d'accompagner père et bébé à un déjeuner dominical pour traîner en pyjama toute la journée, je sens que je tiens quelque chose.