La Femme de Berroyer est plus belle que toi, connasse

Imagine : ma femme que je croyais droite vient à mourir. Et voilà que je découvre dans ses affaires des lettres d'amant.

Quel héritage !

Imagine encore, toi qui écris : tu trouves, adressées à la tienne, de ces lettres dont tous les termes sont autant de coups de poignard.

Tu les utilises comme thérapeutique, tu te les innocules pour mieux les digérer, mais l'amant qui connaît ton nom achète le livre par curiosité. Il voit alors ses propres mots, ses douloureuses confidences, raillés au fil des pages.

On se demande vraiment ce qu'elles ont dans la tête. N'est-ce pas ?

On se demande, Frank.