La foi du père

Un discours unique, imposé, aux écoles et dans les médias, ameute de façon obsessive notre jeunesse contre l'Eglise catholique, par tous les moyens et au nom des pires insanités.

Le palmarès des accusateurs condamne pourtant notre avenir : un effrayant ratage moral et maintenant intellectuel, au prix de charniers d'une ampleur jusque là inconnue, mais occultés, tus, pendant 70 ans, puisque seuls ces curieux procureurs se réservent le droit de parler.

Comme à mes enfants, je désire apporter à cette jeunesse, mais aussi à tous ceux - prêtres compris - que l'on trompe comme elle, l'autre version : celle du bilan éblouissant d'une Eglise bimillénaire, en dépit de quelques défaillances lorsque, précisément, elle voulut «être de son temps».

L'anthropolâtrie actuelle ne peut détrôner une théologie, seule hypothèse tenable pour la raison ; seule aussi à ne pas violer le mince territoire d'une science, globalement incompétente, mais qui ne dit pas non ; seule encore apte à fonder la morale des hommes et conforter leur espoir.