Fiche technique
Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 120 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 29cm X 25cm
EAN : 9782950971951
Quatrième de couverture
Ce livre, né de l'échange - et non du pléonasme - entre le regard de l'aquarelliste Jean-Loup Eve et les mots de l'écrivain Didier Decoin, est une histoire d'amour.
L'amour de la Hague, fille de haute terre et de vaste mer, dont le pinceau de Jean-Loup Eve - pinceau si subtil qu'il semble donner enfin couleur au vent -, prenant pour palette un camaïeu de paysages tantôt de la plus soyeuse douceur et tantôt de la plus extrême violence, court les grands ciels, chevauche les vagues, joue à saute-bruyères dans les falaises et se faufile dans des maisons à la fois farouches et dodues où l'on imagine comme il doit faire bon s'y blottir et rêver quand la nuit résonne de la huée des tempêtes...
A ces vastes images, Didier Decoin fait écho par des récits nés de sa passion pour ce pays et pour ceux qui ont su en protéger la vérité et la beauté. Prenant la voix des conteurs de jadis, il raconte des histoires d'aujourd'hui où, entre autres fantasmagories réjouissantes, le lecteur découvrira le trésor caché de Jacques Prévert et les délices de la soupe à la graisse, où il conversera avec des renards amateurs de télévision, et apprendra surtout la raison pour laquelle le Diable ne réussira jamais à poser ses pieds fourchus en terre de Hague...
La Hague
En Normandie, le Cotentin, qui forme la partie la plus septentrionale du département de la Manche, est baigné par le climat dit « océanique » : les vents, les précipitations et les températures modérées, ont façonné des paysages où dominent landes, tourbières et prairies, évoquant l'Irlande, l'Angleterre ou encore la Galice.
La Hague est un des cinq pays du Cotentin, cette péninsule dans la presqu'île, cernée par le raz Blanchard, un des courants marins les plus redoutés d'Europe, est une part du massif armoricain qui s'effiloche au large avec les îles d'Aurigny et de Sercq.
Son nom si particulier d'origine scandinave signifie « la haie, l'enclos ». Il apparaît pour la première fois au XIIe siècle dans une charte où Guillaume le Conquérant fait don de ce pays à sa femme.
Paysans et pêcheurs, les haguais sont fiers de leur pays et de ses paysages grandioses. Au fil des siècles, ils ont construit, caillou par caillou une campagne de bocage et d'enclos de pierre sèche, de villages traditionnels et de chemins creux s'ouvrant parfois sur de superbes horizons marins.