Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 414 pages
Poids : 408 g
Dimensions : 13cm X 19cm
ISBN : 978-2-36057-190-1
EAN : 9782360571901
La littérature à l'ère de l'anthropocène
une étude écocritique autour des oeuvres de l'écrivain taïwanais Wu Ming-yi
Quatrième de couverture
La Littérature à l'ère de l'Anthropocène
Une étude écocritique autour des oeuvres de l'écrivain taïwanais Wu Ming-yi
Depuis quelques années, nombre de scientifiques, philosophes et artistes de toutes sensibilités, relayés pas les médias, se font l'écho d'une réflexion menée ces dernières décennies sur le devenir de notre planète. Notre monde entrerait dans une nouvelle ère où l'activité humaine serait devenue la force dominante du système géologique terrestre : l'Anthropocène.
Adoptant une approche écocritique, Gwennaël Gaffric aborde ici le traitement littéraire des questions écologiques à Taiwan. Il centre son étude sur les oeuvres de Wu Ming-yi (né en 1971), figure majeure des scènes littéraire, artistique et militante taïwanaises, dont plusieurs nouvelles et romans ont été traduits en français, mais il s'attache à élargir son propos en mettant en contrepoint ou en dialogue des textes d'autres auteurs taïwanais contemporains, ainsi que des réflexions proposées par des penseurs issus de plusieurs disciplines et de tous horizons géographiques, d'Asie, d'Europe et d'ailleurs.
Première monographie (toutes langues confondues) consacrée aux oeuvres de Wu Ming-yi, auteur plusieurs fois primé dans son pays et à l'étranger, la Littérature à l'ère de l'Anthropocène, à travers les oeuvres d'un auteur à la fois profondément enraciné dans sa terre et intensément en relation avec le monde, ouvre des perspectives sur une nouvelle poétique pour notre temps, à l'heure où l'urgence n'est plus seulement à éveiller les consciences, mais aussi à imaginer de nouvelles modalités d'être et d'agir.
Dans sa préface, « Prélude à l'anthropocène », Stéphane Corcuff, directeur de la collection « Études formosanes » dont la Littérature à l'ère de l'Anthropocène est le second titre, réfléchit à une ontologie de l'Anthropocène, appelle à une transdisciplinarité radicale mobilisant sciences dures, sciences humaines et sociales, littérature et spiritualité, et se pose in fine la question d'un humain débarrassé de ses peurs ancestrales pour enfin devenir véritablement ce qu'il est : un Homo sapiens.