Rayon Théorie et enseignement
La Macédoine : de Philippe II à la conquête romaine

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 256 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 24cm X 30cm
EAN : 9782271050076

La Macédoine

de Philippe II à la conquête romaine


Collection(s) | Civilisations
Paru le
Relié 256 pages

Quatrième de couverture

Depuis une quinzaine d'années, des recherches archéologiques - émaillées par la découverte de la magnifique tombe de Philippe II à Vergina - ont renouvelé la connaissance du royaume macédonien. Réunissant spécialistes tant grecs que français, cet ouvrage superbement illustré montre comment, et en quoi, la Macédoine contribua à la fondation de la culture hellénistique, dont Rome recevra l'héritage.

Depuis la découverte, en 1977, des tombes royales de Vergina et de leurs trésors, fouilles archéologiques et recherches historiques n'ont cessé d'enrichir notre vision de la Macédoine, désormais renouvelée. On connaît mieux, en effet, l'histoire paradoxale de ce royaume qui, malgré convulsions dynastiques et conflits incessants, avait conquis à la mort d'Alexandre un empire gigantesque et porté le rayonnement de la civilisation grecque jusqu'aux confins du monde connu. Cette terre, soumise pourtant aux influences des cités-Etats de la Grèce du Sud dès l'époque mycénienne, allait demeurer jusqu'à la fin un royaume, où s'équilibraient les pouvoirs du roi, de ses compagnons et ceux de l'assemblée des citoyens-soldats. Si la société restait par certains aspects rurale et archaïque, les cités s'administraient elles-mêmes. Un monnayage original, l'exploitation de métaux précieux et de forêts aux essences de qualité assuraient les fondements de son économie. Les fouilles ont également révélé des réalisations artistiques étonnantes, signes d'une floraison exceptionnelle : architecture funéraire d'une richesse inconnue en Grèce du Sud, fresques et tableaux qui restituent une peinture grecque qu'on croyait irrémédiablement perdue, art de la mosaïque singulièrement novateur, travail de métaux précieux qui a comblé de chefs-d'oeuvre le musée de Thessalonique. Ainsi se dégage l'image d'une Macédoine partie intégrante de la terre grecque qui, tout en gardant sa personnalité propre, joua un rôle majeur dans la fondation de la culture hellénistique dont Rome recevra l'héritage.

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