La main-d'oeuvre étrangère en Belgique

Alors qu'une bonne connaissance de la main-d'oeuvre étrangère sur le marché du travail est indispensable pour évaluer l'intégration, il n'existait que des données fragmentaires. Cet ouvrage comble cette lacune en produisant, pour la première fois, à partir du dernier recensement, le tableau le plus complet du travail des étrangers en Belgique.

Le livre aborde les quatre étapes essentielles de tout cheminement d'intégration : l'éducation, l'activité, l'emploi et la profession.

Le premier chapitre répond aux interrogations sur le niveau d'éducation de la population belge et étrangère, sur l'ampleur des écarts entre nationalités et sur l'importance des retards scolaires. Le deuxième chapitre analyse les principaux indicateurs : activité, emploi chômage et statut pour les Belges et pour les plupart des nationalités et en fonction du sexe.

Le chapitre suivant analyse les caractéristiques du marché du travail.

Les indicateurs présentés dans ce livre, qu'il s'agisse de l'éducation, du niveau de qualification, de l'emploi, du chômage, de l'activité des femmes et d'autres, convergent vers une même constatation : la situation est meilleure en Flandre.

Pour la première fois, on traite des professions selon la nationalité et le niveau d'éducation dans le chapitre IV qui analyse aussi le phénomène de « surqualification. ».

Le constat général est celui d'un marché du travail caractérisé par une situation très défavorable pour une grande partie de la main-d'oeuvre étrangère. Des différences très importantes existent entre nationalités, entre régions et selon le sexe.