Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 704 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782951943803
La main-d'oeuvre française exploitée par le IIIe Reich
actes du colloque international, Caen, 13-15 décembre 2001
Quatrième de couverture
Le colloque international organisé à Caen en décembre 2001 entendait aborder le problème de l'exploitation de la main-d'oeuvre française par le Troisième Reich - sujet jusqu'alors quelque peu délaissé par les historiens - dans la totalité de ses dimensions.
Ainsi, tout en accordant une place centrale au travail obligatoire, institué par les lois de Vichy de septembre 1942 et février 1943 (créant le STO), d'autres formes de travail pour le Troisième Reich ont été examinées : le volontariat, dont l'importance a longtemps été sous-estimée ; le travail, en France même, dans les usines ou les multiples chantiers ouverts par les Allemands, en premier lieu ceux du Mur de l'Atlantique.
Des variations de focale ont permis d'aborder aussi bien des exemples régionaux qu'une série de comparaisons avec d'autres pays européens, de l'Ouest comme de l'Est.
Sous l'angle politique, le Service du Travail Obligatoire a fortement contribué à renforcer l'hostilité envers l'occupant, mais aussi à détacher de nombreux Français du régime de Vichy et de sa politique de collaboration. En ce sens, il constitue bien, selon l'expression de Jean-Pierre Azéma, "une erreur irréparable".
Enfin, a été posée la question des enjeux de mémoire, notamment autour du statut des requis, contraints de renoncer au titre de "déportés du travail" et à la longue bataille menée par leur fédération en vue d'obtenir la reconnaissance officielle de la nation et une certaine réhabilitation auprès d'une opinion parfois portée à les considérer avec distance.