Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 455 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 20cm X 28cm
EAN : 9782864808312
La Maison souveraine et ducale de Bar
Quatrième de couverture
L'histoire de la Lorraine au Moyen Age met en scène deux maisons princières concurrentes, celle des ducs et celle des comtes de Bar ; en réalité la formation est plus complexe, car ces comtes sont descendants de ducs de Lorraine et ils deviennent ducs eux-mémes au milieu du XIVe siècle. Ce sont deux Maisons ducales qu'il faut mentionner, deux Maisons qui un jour n'en firent plus qu'une en la personne de Rêne II de Vaudémont.
Georges Poull s'est fait depuis plusieurs décennies l'historien de ces Maisons ducales ; patiemment il a accumulé les renseignements fournis par les chartes, les cartulaires, les nécrologes, les annales, repris par les historiens depuis le XVIIIe siècle et en partant du plus loin des origines il défile inlassablement le réseau des descendances et des alliances. Il a d'abord trace le destin de la Maison de Lorraine. Il nous donne ici une même histoire de la Maison ducale de Bar.
Le comte souverain de Bar, érigé en duché en 1354 correspond à la partie ouest de la Lorraine actuelle. Il occupe l'emplacement du département de la Meuse et d'une partie des départements des Vosges, de la Haute-Marne, de la Meurthe-et-Moselle et de la Moselle. Il est divise en prévôtés, sénéchaussées et bailliages dont les chefs-lieux se trouvent notamment à Bar-le-Duc siège de la Chambre des comptes, Saint-Mihiel où se trouvent les Grands jours, Pont-à-Mousson. La Mothe, Bourmont, Lamarche, Chetillon-sur-Saône, Conflans, Gondrecourt, Briey, Sancy, Etain et Longwy.
La première Maison ducale, qu'étudia Robert Parisot, est née véritablement en 959, d'une décision de l'archevêque Brunon de Cologne de confier une partie de la Lotharingie à un comte lorrain, marie à sa nièce française. Ce comte, nomme Frédéric, avait acquis le château de Bar. Georges Poull a admis de l'appeler <
A partir de Sophie de Bar et de Louis de Montbéliard, tous deux réunis dans le nom de Mousson, en passant par Renaud le Borgne, par Thibaut Ier qui fut comte de Luxembourg, par Henri Ier et Henri II qui moururent en croisade, puis plus tard par le destin grandiose de l'homme d'Etat qui fut Thibaut II, par celui curieux de Robert le premier duc. sans oublier les épouses, Agnes de Champagne, Philippe de Dreux, Yolande de Flandre, sans oublier les lignées cadettes, il y avait, il y a de quoi bâtir une belle histoire de famille. C'est ce que Georges Poull a fait. Il fournit une belle matière à la réflexion, livre a la gourmandise des chercheurs, qui y fouilleront les références, croiseront les données, étudieront les réseaux de parenté, critiqueront les politiques.