Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 95 pages
Poids : 150 g
Dimensions : 14cm X 23cm
EAN : 9782866009113
La mémoire collective des femmes de la Méditerranée dans l'émigration
études de cas
Naples et Tunis
Quatrième de couverture
Il s'agit de deux études dans deux villes méditerranéennes : Naples et Tunis, réalisées par deux sociologues, Gianfranco Pecchinenda et Traki Zannad, dont les travaux réciproques sur la mémoire collective sont publiés en France, en Italie et en Tunisie.
L'intérêt principal de ces deux études réside dans l'effort de saisir les réalités sensibles du fait migratoire. Elles sont du domaine du vécu, de la mémoire collective et son registre de culture olfactive, auditive et même architecturale...
Une culture se vit et se préserve. En filigrane, une nouvelle histoire d'un vécu migratoire voit le jour, elle est située dans l'espace et le temps ; ceux de la mémoire collective ; non écrite par l'autre histoire, celle des historiens, non plus par les sciences quantitatives qui voient dans l'émigration un phénomène de chiffres et de nombre.
Une problématique unit ces deux études : celle qui s'appuie sur le rôle de la mémoire féminine durant l'intégration dans les pays d'accueil, l'Europe et l'Amérique du Sud.
Emerge comme principal acteur social, la femme émigrée, cette oubliée, puisqu'elle demeure sous-analysée. Cette Pénélope des steppes ou du reste du bassin méditerranéen se révèle dans les récits, les souvenirs... Un acteur "volontariste" qui a su transmettre aux générations futures la subtilité des compromis d'intégration, faite de stratagèmes défensifs (de résistance, de nostalgie) et offensifs (de revendications...).
Ainsi des réalités plus fines, plus pertinentes pour la compréhension de la logique de l'assimilation dans l'émigration, se concrétisant grâce à ce type d'approche.