Rayon Récits de vie
La misère aux yeux de fou : notes et dessins de déportation

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 138 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 17cm X 24cm
EAN : 9782909929224

La misère aux yeux de fou

notes et dessins de déportation


Paru le
Broché 138 pages

Quatrième de couverture

Agent de la Résistance à Lyon aux côtes de ses parents, René Baumer (1906-1982) assiste sa tante Hélène Roure pour le Bulletin d'information du Bureau de presse de la France combattante.

Le 4 avril 1944, la Gestapo et la Milice l'appréhendent à Vaulx-en-Velin (Rhône).

En détention à la prison Montluc de Lyon puis au camp de transit de Compiègne-Royallieu, il est, après passage au camp de Neuengamme, affecté à la fonderie A.F.A., dépendante du Kommando de Stöcken.

Face à l'avance alliée, il est dirigé en avril 1945 sur le camp de Bergen-Belsen. Libéré par les Britanniques, il entre le 29 avril à l'hôpital de Bergen. Le 3 juin suivant, il est rapatrié à Paris.

À sa manière, qui est simple, et à sa place, qu'il considère modeste, René Baumer a souhaité avec ces notes, dessins et gouaches (inédits jusqu'à cette publication) graver aussitôt sur du papier sa mémoire immédiate - qu'il craignait fugitive - pour que nul n'oublie la tragédie de la Déportation.

À la lecture de ce cri de vérité, le désespoir n'est jamais une raison, et l'espoir apparaît toujours, malgré tout, comme une indestructible humanisation d'un monde vacillant. Le sensible est aussi un accès à l'indicible. Si les illustrations sont un support du texte, elles sont également la confirmation « que le monde de l'art est la présence de la vie dans ce qui devrait appartenir à la mort » (André Malraux).

Biographie

« Avec ce récit, j'essaie d'évoquer la vie des camps de Neuengamme, de Stöcken et de Bergen-Belsen, sans rechercher l'effet scénique, et je reste, du fait de l'impossibilité de recréer l'atmosphère des « Konzentrazionslager », bien en dessous de la réalité. À l'exception des toutes dernières lignes et de la fraction « Journal » qui fut tracée clandestinement sur des lambeaux de papier et rapportée en France, ce récit a été écrit à l'hôpital de Bergen où je me trouvais soigné pour le typhus peu après la libération du camp de Belsen. »

Avis des lecteurs

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