Rayon Criminalité
La mort du bourreau : réflexions interdisciplinaires sur le cadavre des criminels de masse

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 295 pages
Poids : 380 g
Dimensions : 15cm X 22cm
ISBN : 978-2-84743-151-3
EAN : 9782847431513

La mort du bourreau

réflexions interdisciplinaires sur le cadavre des criminels de masse

Chez Petra

Paru le
Broché 295 pages
préface Antoine Garapon
Public motivé

Quatrième de couverture

Les cadavres dans les génocides et les violences de masse

La mort du bourreau

Réflexions interdisciplinaires sur le cadavre des criminels de masse

La dernière décennie a vu la mort de Slobodan Milosevic, Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Oussama Ben Laden ou Mouammar Kadhafi. Car les génocidaires, criminels de guerre, dictateurs, tyrans ou agents du terrorisme international des XXe et XXIe siècles, meurent aussi. Dans tous les cas, les questions que posent ces disparitions singulières sont identiques, bien que se situant dans des contextes différents : quand et comment ces criminels sont-ils morts ? Que faire de leur dépouille ? Comment appréhender leur héritage, la mémoire de leur personne et de leurs crimes ?

Malgré leur caractère crucial et leur actualité, ces questions n'ont pour l'heure suscité que peu de travaux dans le domaine des sciences juridiques et sociales. Si l'on observe un important regain d'intérêt pour la parole du bourreau en tant que source d'information, rares sont les études qui s'attachent au sort de celui-ci, une fois décédé. Cet ouvrage vise précisément à combler ce manque.

La réflexion interdisciplinaire engagée ici met en dialogue les apports du droit, de l'histoire, de l'anthropologie, de la sociologie, de la littérature et de la psychologie autour de trois thématiques principales : les modalités de la (mise à) mort du bourreau, le traitement post-mortem de son corps, et la question de la patrimonialisation face aux exigences de justice et de réparation. Ce volume entend ainsi montrer les enjeux entourant la fin des criminels de masse - une mort jamais anodine, même lorsqu'elle est naturelle.

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