La non-rencontre

Ce roman, c'est tout simplement une histoire de vie nouée avec quelques amis de cultures différentes et donc de sensibilité nuancée. Il est le reflet de notre société axée sur les compensation du vide et sur les discours égocentrés. La bobologie devient un véritable phénomène de société. Cet écrit s'articule autour de discussions sur la vie elle-même : l'amour, la religion, le christianisme, l'économie, les pays riches, l'éducation, le multiculturalisme, le mal-être, le regard des autres... en constituent la trame.

La lecture de ce texte, sensible et enrichissant, nous projette au-delà du factuel pour nous repenser à l'aune des rencontres... et des non-rencontres.

J'entendis Cybèle dire à Jacky sur un ton de léger reproche et à mi-voix :

- Tu n'as pas compris qu'il faut le raccompagner.

- Mais il a dit qu'il ne voulait pas

- Depuis quand non veut dire non et oui veut dire oui ?

- Mais comment savoir ? dit jacky, un tantinet désemparé.

- Il y a des situations où il faut réagir avec son cerveau, et d'autres fois avec son cœur...

- Je croyais avoir été clair. Je suis contre la pensée unique. La pensée unique tue la pensée. Elle est à l'origine de massacres, de millions de morts à travers l'histoire et elle fait des êtres humains des stéréotypes, figés dans leurs attitudes, sclérosés dans leur subjectivité, cimentés dans leur rigidité.