Rayon Métaphysique
La propriété c'est l'envol

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 170 pages
Poids : 206 g
Dimensions : 13cm X 21cm
ISBN : 979-10-96562-50-3
EAN : 9791096562503

La propriété c'est l'envol


Paru le
Broché 170 pages
préface de Daniel Cérézuelle
Tout public

Quatrième de couverture

La propriété c'est l'envol

Les logiques glacées et abstraites du Capital, de l'État, de la Science et de la Technique convergent pour nous exproprier d'un rapport au monde personnel et durable. Penseur de la liberté incarnée, Bernard Charbonneau décrit dans cet inédit de premier plan la mise en place progressive d'un monde dans lequel, n'ayant plus rien à s'approprier, l'homme ne possédera bientôt plus rien en propre qu'un matricule.

Pour lutter contre cette funeste perspective, il défend la possession, qu'elle soit personnelle, familiale ou communautaire, qui permet à la liberté de s'ancrer dans le réel. Certes, à première vue la propriété semble l'obstacle à la liberté : à la disponibilité, au mouvement, au don. Ce serait vrai si l'homme n'était qu'un pur esprit. Mais si la liberté des anges et des saints peut se passer de propriété, celle du commun des mortels dépend de l'appropriation par quoi un peu d'esprit passe dans les choses et y laisse sa trace. Pour être un homme libre il me faut ma maison, un territoire où je puisse déployer en sûreté une activité à ma mesure.

Retraçant l'histoire de la propriété et de l'expropriation à travers les âges (antique, paysanne, puis bourgeoise et capitaliste, sans oublier ses développements religieux ou idéologiques, ou sa compréhension par Marx ou Proudhon), Charbonneau offre dans son style inimitable un panorama passionnant et des pistes de réflexion inédites et nuancées sur ce concept sans lequel la liberté n'est qu'un vain mot.

Biographie

Précurseur de l'écologie, ami intime et compagnon intellectuel de Jacques Ellul, qui le tenait pour « un des rares hommes de génie de ce temps », Bernard Charbonneau (1910-1996) a écrit sur la liberté, l'État, l'écologie et sur ce qu'il appelait « la Grande Mue », à savoir les transformations induites par l'essor de la technique.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Bernard Charbonneau

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