Rayon Economie et administration du travail
La question du consentement au travail : de la servitude volontaire à l'implication contrainte

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 311 pages
Poids : 435 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782747599276

La question du consentement au travail

de la servitude volontaire à l'implication contrainte


Collection(s) | Logiques sociales
Paru le
Broché 311 pages

Quatrième de couverture

L'implication au travail ne cesse d'être une préoccupation centrale des managers et des DRH dans les entreprises ou dans les administrations, préoccupation qu'interrogent à leur tour les chercheurs. Approcher les régimes de mobilisation des salariés nécessite de prendre en compte la pluralité des courants théoriques en présence tout en empruntant aux disciplines voisines (économie, philosophie, psychologie, ethnologie...) leurs démarches et leurs résultats. C'est ce que propose cet ouvrage en questionnant tout autant ce qui fait courir les salariés que les modes actuels de contrôle du travail.

La substitution du modèle de la compétence aux grilles de classifications a mis l'évaluation individuelle au coeur du management des hommes et des relations de travail en induisant l'engagement personnel, la responsabilisation ou en organisant le consentement au travail. Mais le retrait, la subordination insatisfaite, la simulation ou toute forme de résistance peuvent aussi être les réponses des salariés à ces nouveaux modes de gestion du travail. Parce qu'il interroge les situations et les comportements au plus profond des activités productives salariées, La question du consentement au travail intéresse tous les praticiens (DRH, managers, encadrement de proximité), les chercheurs, les enseignants et les étudiants. Produit des rencontres du réseau «Travail, Organisation, Emploi» de l'Association française de Sociologie, il embrasse à la fois une grande variété de terrains dans plusieurs branches et une diversité de points de vue théoriques.

Biographie

Jean-Pierre Durand, Professeur de Sociologie, dirige le Centre Pierre Naville à l'Université d'Evry. Il a publié récemment La chaîne invisible (Le Seuil, 2004) et coordonné avec D. Linhart Les ressorts de la mobilisation (Octarès 2005). Sociologie contemporaine (dirigé avec R. Weil) est à nouveau publié en 2006 chez Vigot (3e édition revue et augmentée).

Marie-Christine Le Floch, Maître de Conférence en Sociologie à l'Université de Lille III est membre du GRACC. Elle est auteur de plusieurs contributions : «L'idée de qualité différentielle» dans V. Caradec et D. Martuccelli, Matériaux pour une sociologie de l'individu (PUS 2005) ; «Configurations de travail coordonné dans le système français d'enseignement» dans R. Malet et E. Brisard, L'école et ses enseignants. Transformations et continuité en France et en Angleterre (L'Harmattan, 2005).

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