Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 309 pages
Poids : 323 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-07-014045-9
EAN : 9782070140459
La rose dans le bus jaune
Les libraires en parlent
L'histoire a eu du mal à panser cette plaie raciste qui a gangréné notre drôle d'humanité.
L'épisode de Rosa Parks est loin d'être une parenthèse que l'on ferme avec insouciance. C'est même l'un des évènements à l'origine de la montée des droits civiques aux USA.
Après avoir refusé de céder sa place à un jeune homme blanc (dont on apprendra qu'il n'était d'ailleurs pas si blanc) qui montait dans le bus, Rosa Parks se voit jeté en prison pour avoir désobéi à la loi en vigueur sur la discrimination dans les transports publics. S'en suit un appel au boycott des bus, en soutient à Rosa, encourageant les principaux usagers (à 90 pourcents noirs) à marcher.
Cet acte de résistance devient le symbole contestaire de toutes les violences criminelles commises à l'encontre des noirs et marque une rupture dans l'Histoire. Porté par la voix lumineuse de Martin Luther King, le rêve de voir se mélanger blancs et noirs pour une humanité plus juste, peut enfin devenir réalité.
Quatrième de couverture
La Rose dans le bus jaune
« Young Man,
J'ai reçu votre charmante lettre.
Il m'aurait plu de m'entretenir avec vous, même un court instant, de l'année du boycott à Montgomery que vous avez joliment appelée notre " odyssée de l'égalité ". Hélas, la médecine m'oblige à garder la chambre.
Non, votre question sur ma résistance dans le fameux bus jaune ne m'agace pas. Ce geste ne fut pas prémédité. Je suis simplement restée assise pour tenir debout. Nous avons, Blancs et Noirs, bravé férocité, intimidations, crachats et intempéries au nom de la dignité humaine. Ah ! si vous saviez combien les images des chiens aux yeux luisants, aux babines rouge sang, et lancés à nos trousses lors des marches pacifiques ont mis du temps à s'effacer de ma mémoire. Mais le "I have a dream" de Martin Luther King, ponctué de vibrants "Yes sir !" devant le Lincoln Memorial à Washington, résonne encore en moi comme un puissant hymne de fraternité.
J'ai côtoyé des êtres exceptionnels et des gens haineux et stupides ! Ils venaient de tous les camps, y compris du nôtre. Dans le texte que je vous envoie, je parle enfin de Douglas White junior, ce Blanc qui voulut s'asseoir à ma place et que l'histoire a ignoré. Il fait partie de ces incroyables personnages que le combat pour les droits civiques m'a aussi permis de découvrir. Lisez-moi, Young man, et n'oubliez pas de me répondre, ne m'oubliez pas.
Rosa »