La roseraie

«Les mouvements d'un cœur comme celui de Benjamin Renart sont-ils surannés ?» Telle est la première phrase de ce roman poétique, tendre, rêveur, par bien des côtés à contre-courant de la mode.

Aux abords de la cinquantaine, Benjamin, fatigué des luttes de sa jeunesse et du devoir de changer le monde, s'est pris de passion pour les roses, l'Indica Cruenta ou la Damascena Italica de la célèbre roseraie de L'Hay, près de Paris. Et puis il s'occupe de sa femme, qu'il appelle «la Gerboise», avec qui il forme un couple étroitement uni, menacé un moment par le cancer.

Goûter les plaisirs simples, en harmonie avec la fugacité des fleurs et du temps... Cet idéal de stoïcisme tranquille sera-t-il compromis par l'apparition, au long des allées de la roseraie, d'une jeune artiste également éprise des roses ?

Ecrit dans une prose simple et subtile, «sans rien qui pèse ou qui pose», La Roseraie est l'histoire d'une tragédie très douce, un livre sur le désir du bonheur et la peur de l'amour, sur la fragilité de la vie aussi.