Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 465 pages
Poids : 550 g
Dimensions : 14cm X 20cm
ISBN : 978-2-918047-64-3
EAN : 9782918047643
Quatrième de couverture
La solitude de l'ange
« Mes nuits comme mes jours sont peuplées de ces tristes cauchemars qui me réveillent de vous. Mes jours rampent sur mes nuits, ces hideuses sans avenir que je ne nomme même plus, dont je ne parle pas, qui m'ignorent, que j'ignore. Ma lâcheté toise mon effroi et ricane. Rires sinistres, souffle d'un effroi qui me glace... que d'avoir pu blesser au plus profond de vous le sens de ce verbe magnifique, que je me suis interdit. L'homme reste à la porte de ce verbe dont on m'avait parlé. Je le connaissais si peu, je ne le connaissais pas... Je ne peux m'en excuser... je n'en ai pas la force. Qu'importe la malchance du temps, que m'importe le mien, ce temps ridicule qui ne rime plus vraiment à grand chose, hors attendre la fin. Mais vous, puisqu'il s'agit de vous, ne doutez pas. Ne doutez jamais de ce verbe si terrible d'absolu, si violent de tendresse, ne doutez jamais de ce verbe magnifique, ne doutez jamais de ces quelques lettres qui font et défont l'univers, Ne doutez jamais de cette pauvre folie humaine d'un autrui, qui se dresse arrogante et invincible pour défier l'éternité. Parce qu'aimer, malgré vous peut-être, malgré vous sûrement, songez à chaque instant, dans chacune de vos secondes, heureuses ou malheureuses, que vous l'êtes, que vous l'avez été, que vous le serez. »
Tonvoisin de La Garlée
« Tonvoisin de La Garlée » est connu du grand public sous le pseudonyme générique de « Tonvoisin » qu'il décline selon ses ouvrages. « « Je » est un autre » disait Rimbaud... voilà une preuve... Très éloigné de ses essais à succès qui l'on fait connaître (« vivre avec des cons » « travailler avec des cons ») Ces romans intimistes plongent au coeur des sentiments les plus violents en équilibre tout au bord de soi. Amoureux de son art, Tonvoisin décrit son rapport à l'écriture comme extrême. Ses pseudonymes ne signent pas une quelconque crainte des hommes... il répète inlassablement à qui veut l'entendre, qu'il n'écrit pas pour paraître mais pour disparaître, qu'il ne lit, ni ne lira jamais par dessus l'épaule de ses lectrices et de ses lecteurs.