La structure de la conscience et la seconde création du monde

Admettant qu'avant l'apparition d'une conscience qui en révèle la présence l'univers n'existe pas vraiment, Jung avait posé l'hypothèse que la présence humaine était à l'origine d'une seconde création du monde : l'homme mènerait le monde à son accomplissement en lui conférant l'existence objective grâce à la conscience qu'il en prend, - ce qui serait le sens ultime de son existence et lui conférerait une responsabilité cosmique. Mais cette hypothèse est restée sans prolongement scientifique ou philosophique.

Cet essai démontre que seule l'existence d'une structure et d'une dynamique de la conscience peut extraire de l'univers le monde de nos représentations, et que seule une théorie de la structure de la conscience peut nous permettre de comprendre l'entendement. C'est donc une théorie complète du fonctionnement de la conscience que propose Franck Ferrier.

Qu'est-ce que la conscience ?

Comment structure-t-elle notre expérience, et selon quels principes fondamentaux ?

La thèse développée dans cet ouvrage ouvre des perspectives considérables dans tous les domaines de la réflexion. Sur le plan des sciences cognitives, sur le plan de la psychothérapie, bien sûr, mais également sur le plan des sciences physiques, puisque la conscience humaine crée aussi le monde de nos représentations scientifiques. Si la cosmogonie scientifique ne tient pas compte des procédures de la conscience, elle court le risque de confondre la création de l'univers (le « big-bang ») avec les processus de la seconde création du monde.