Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 103 pages
Poids : 163 g
Dimensions : 13cm X 19cm
EAN : 9782952195119
La tentation de Samarez
Quatrième de couverture
En écho à la parution de l'ouvrage sur le centenaire de la coopérative SOPCZ de Limoges réalisé en partenariat avec Le Populaire du Centre, en juin 2005, La tentation de Samarez nous fait revivre l'émergence des associations ouvrières au fil du XIXe siècle. L'un de ses traits marquants aboutit à désigner le Limousin comme le principal foyer de développement des coopératives ouvrières de production au début du XXe siècle.
Dans un style dénué de fioritures et sans plume de bois, l'auteur exhume les principales figures de la coopération en Limousin.
Martin Nadaud, Antoine Cohadon, Alfred Talandier ou le philosophe de Boussac, l'influent Pierre Leroux. Ce dernier entreprit, lors de son exil à Jersey, la rédaction de La grève de Samarez, ouvrage lyrique au style étonnant dans lequel il mit à jour sa vision d'un socialisme qui ne «sacrifiera aucun des termes de la formule Liberté-Fraternité-Egalité» en conférant à la coopération ouvrière une place éminente.
La tentation de Samarez
En écho à la parution de l'ouvrage sur le centenaire de la coopérative SOPCZ* de Limoges réalisé en partenariat avec Le Populaire du Centre, en juin 2005, La tentation de Samarez nous fait revivre l'émergence des associations ouvrières au fil du XIXe siècle. L'un de ses traits marquants aboutit à désigner le Limousin comme le principal foyer de développement des coopératives ouvrières de production au début du XXe siècle.
Pour les femmes et les hommes possesseurs d'un métier, le principe de l'association apparut très tôt comme le moyen le plus efficace d'améliorer leur condition et de transformer les rapports sociaux. Les coopératives ouvrières perpétuent en cela les grands principes des «cultures» de métiers hérités de l'esprit du compagnonnage. Cet étendard de l'association fut à la fois l'expression d'une forme de résistance à l'interdiction de toute action collective, héritée de la loi Le Chapelier de juin 1791, et un modèle d'entreprise novateur régi par des principes démocratiques de dévolution du pouvoir.
Dans un style dénué de fioritures et sans plume de bois, l'auteur exhume les principales figures de la coopération en Limousin. Martin Nadaud, Antoine Cohadon, Alfred Talandier ou le philosophe de Boussac, l'influent Pierre Leroux. Ce dernier entreprit, lors de son exil à Jersey, la rédaction de La grève de Samarez, ouvrage lyrique au style étonnant dans lequel il mit à jour sa vision d'un socialisme qui ne «sacrifier aucun des termes de la formule Liberté-Fraternité-Egalité» en conférant à la coopération ouvrière une place éminente.
Enfin, l'un des mérites de cet ouvrage tient au rappel que l'économie, pas plus que le marché, n'est un phénomène naturel, et qu'il n'y a pas de règles ou de lois qui fassent des fruits de l'expansion la propriété de quelques-uns. En clair, il n'y a pas de fatalité, mais des volontés d'hommes et de femmes libres. En filigrane, l'auteur nous invite à une réflexion très actuelle sur le sens et les finalités de la science économique que l'on pourrait résumer d'une question: Qu'est-ce que la richesse et comment la partager?
* Société des ouvriers plombiers, couvreurs, zingueurs.
L'Union régionale des Scop du Limousin fédère 41 Scop dans les trois départements limousins. Elles emploient 709 salariés; plus de 80% d'entre eux sont associés. Exerçant majoritairement leur activité dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, les coopératives de production sont aussi présentes dans les secteurs de l'industrie, des services et du commerce-distribution (source/Union Régionale des Scop, décembre 2005).