
Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 319 pages
Poids : 396 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782869851443
La terre victime de guerres
crimes écologiques contre l'humanité
Quatrième de couverture
Depuis la guerre du Golfe, puis la guerre en Yougoslavie et, fin 2001, la guerre en Afghanistan, serait venu le temps des «guerres propres». Grâce à leurs technologies ultrasophistiquées, les grandes puissances, et notamment les Etats-Unis, prétendaient pouvoir faire la guerre à distance sans victimes dans leurs rangs. On passait sous silence les victimes civiles dans les pays bombardés ainsi que les dégâts gigantesques provoqués à leur environnement : marées noires, puits de pétrole en feu, explosions d'usines, d'hôpitaux, de quartiers urbains, destructions durables des sols, de la faune et de la flore. Depuis le 11 septembre 2001, les New-Yorkais et, avec eux, tous les habitants des grandes villes du monde, savent qu'ils ne sont plus à l'abri, qu'ils sont même en première ligne. Ces fameuses technologies, même les plus pacifiques, peuvent désormais être utilisées contre eux, comme des armes redoutables tant pour les humains que pour leur environnement.
Des images d'apocalypse ont rappelé «en direct» à des millions de téléspectateurs que l'agressivité humaine est sans limite. On le savait depuis le Néolithique mais aujourd'hui les armes sont d'une telle puissance que c'est désormais la Terre, avec un grand T, c'est à dire humains compris, qui est «victime de guerres».
Depuis l'invention de la poudre jusqu'à l'arme nucléaire en passant par les bombardements aériens, les gazs, les défoliants... l'ouvrage de Nicolas Skrotzky retrace une histoire des conséquences écologiques et humaines des guerres régionales, nationales ou mondiales déclenchées sur la planète. Il décrit la spirale des moyens de destruction toujours plus performants et les perspectives redoutées pour l'avenir : guerre bactériologique ou chimique, guerre des étoiles, guerre écologique totale, pouvant conduire à la fin de la civilisation humaine par destruction de toute vie sur terre.
Loin de se limiter à un inventaire des destructions et catastrophes, Nicolas Skrotzky, qui a quitté cette planète en 1998, lance à la fin de ce livre un message d'espoir : la paix avec la nature et la paix entre les hommes sont indissolublement liées. Condamnées à la paix, si elles ne veulent pas disparaître, les sociétés humaines ont aujourd'hui intérêt à passer d'un système de guerre à un système de paix. Pour se faire, elles doivent désormais éduquer les jeunes à canaliser leur agressivité, inhérente à tout individu, dans des actions constructives au niveau planétaire, en se fondant sur une éthique nouvelle : une écologie humaine qui préserve la vie des générations actuelles et futures.