Rayon Biographies ro1ées
La trace : Agouzou, femme esclave

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 232 pages
Poids : 285 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-491641-05-4
EAN : 9782491641054

La trace

Agouzou, femme esclave


Collection(s) | Roman
Paru le
Broché 232 pages
préface Olivier Douville

Quatrième de couverture

La découverte dans les archives de Fort-de-France, de l'acte d'individualité d'Agouzou, mon arrière-grand-mère paternelle, amarreuse de cannes dans une plantation de Case-Pilote, est le début d'une autofiction où deux fillettes, Amélie et Agouzou, se croisent dans des temps et des lieux différenciés et pour autant reliés, entre Martinique, Métropole, Niger et Guadeloupe. La Trace est un récit transversal.

La famille Arien a pour désir l'assimilation à une métropole rêvée. Fuyant la paupérisation coloniale martiniquaise des années soixante, elle s'installe à Niort mais est vite confrontée aux questions d'identité et d'exil. La Trace parle aussi de l'histoire de l'esclavage colonial, matrice de l'imaginaire antillais, de sa violence, de ses symptômes inscrits sur les dégradés de peau. Et ce traumatisme est occulté par des siècles de déni et de refoulement.

Agouzou et Amélie sont deux fillettes par lesquelles l'histoire tente de s'inscrire dans un au-delà du trauma. Agouzou, Marie- Augustine, ces femmes « poto-mitan », mes grands-mères, ont su résister à la barbarie esclavagiste pour me transmettre mon nom : Arien. La Trace est en premier lieu une histoire de transmission.

Biographie

Née en 1960 à Fort-de-France, Monique Arien-Carrère a passé son enfance à Niort et son adolescence en Guadeloupe. Psychologue du travail, formatrice, enseignante à la faculté d'Angers après avoir été éducatrice pour la protection de l'enfance, elle vit aujourd'hui à Nantes où elle trace des ponts entre la psychopathologie du travail, la formation, l'enseignement et l'éducation spécialisée.

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