Rayon Christianisme
La vérité une et plurielle : la vérité en question, la question de la vérité : actes des journées de l'Association des philosophes chrétiens

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 196 pages
Poids : 310 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-249-62063-8
EAN : 9782249620638

La vérité une et plurielle

la vérité en question, la question de la vérité
actes des journées de l'Association des philosophes chrétiens


Paru le
Broché 196 pages
A. Baudart, J.-L. Dumas, A. Duthilleul et al.
Public motivé

Quatrième de couverture

La vérité une et plurielle

La vérité en question. La question de la vérité.

À la différence des Écoles grecques de philosophie, le christianisme ancien n'a pas élaboré un De Veritate. Il y a peu, on donnait la priorité à la théorie de la signification (une proposition doit être pourvue de sens avant d'être vraie ou fausse). Si l'on se sent obligé de revenir à la considération première de la vérité, c'est devant la revendication de monopole de la vérité par les sciences, et d'autre part, devant la crise de la prétention à la vérité du christianisme.

Comment ranimer la volonté de vérité ? Pascal appelait « malingre » celui qui ne peut soutenir la vérité. Leibniz pleurait son unité perdue. L'humanisme de la Renaissance, la Réforme, les Lumières, l'autonomisation de la rationalité scientifique, la vérité complètement historicisée, réduite au produit d'un consensus temporaire, autant de fractures. Et l'actuelle théorie synthétique de l'évolution où tout serait dit, si tout pouvait l'être avec un seul mode d'interrogation. Mais justement, il n'en est rien. Pour la pensée interrogeante - on sera « plusieurs pour la dissemblance de la vérité ».

Presque tous les contributeurs de ce recueil - qu'ils se sentent proches de l'ardeur prophétique, ou de la volonté d'interrogation radicale du philosophe, ou du souci d'authenticité de l'artiste, ou de l'exploration des sciences positives - se sont orientés vers la plus haute question : celle de la valeur de la vérité dans sa pluralité réglée à partir de son unité. Le respect d'une visée commune est trop rare dans les collectifs pour ne pas être salué et attentivement scruté.

La différenciation est un fait, l'unification un devoir, la convergence un travail. C'est la responsabilité a l'égard de la Révélation qui demande et apporte le plus. Mais on l'aura compris, seul l'acquiescement à la Vérité ultime, que l'on aime et que l'on suit, nous rendra libres.

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