Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 193 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782914053341
Quatrième de couverture
La vie, infiniment
La vie, c'est une question, une intrigue qui dure toute la vie... C'est aussi la position poétique de Françoise Neveu : la poésie questionne, elle n'apporte pas de réponse.
Le monologue du premier texte, « Solitude », l'état de l'âme, ouvre sur le dialogue, le regard ouvert à l'autre, qui sous-tend la vie : dialogue entre le présent et le passé dans « Le pré du pommier des pommes de juin » ; dialogue musical dans « Fenêtre, avec chapeau de clarté », où la prose (en évocation à Jaccottet) fait office de bourdon pour une mélodie (en écho à Guillevic). Textes à deux voix encore dans « La vie, infiniment » et dans « Chants d'oiseaux de prêles », qui mettent en lumière le principe vital de construction-déconstruction, inspiration-expiration, avec comme point d'orgue la référence à « Solde » de Rimbaud.
L'ensemble du recueil est imprégné de l'odeur du bois et l'ébénisterie (l'arbre qui tombe est un ensemble de consonnes privé de voyelles, sa sève ; la prêle, utilisée pour polir le bois...), et également des profondeurs du monde rural (« la voix de terre de Paul », « le tabac gris », « l'odeur de la lumière électrique »...).
Françoise Neveu porte, comme la nécessité du dialogue, un double regard sur ce qui l'entoure, l'un extérieur, projeté sur les choses (poème court, en vers), l'autre tourné vers son intérieur, questionnant, attendant le partage (texte plus long, interrogatif parfois, en prose).