Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 217 pages
Poids : 292 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-07-283834-7
EAN : 9782072838347
Labyrinthe
Les libraires en parlent
Dans les rues d'Istanbul, un jeune chanteur amnésique apprivoise une nouvelle existence.
Tous ses souvenirs l'ont abandonné, ses chansons, ses désirs, ses goûts
et ses bonheurs : il se reconstruit de toutes pièces par le passé qu'on
lui prête. Traversé par des sentiments contradictoires, spectateur
déboussolé.
L'auteur de l'excellent Maudit soit l'espoir raconte
une nouvelle fois la capitale turque, et sa jeunesse. Toute la force de
ses romans est puisée dans une écriture empathique : ici une mélancolie
du chanteur apaisée par le soutien des personnages secondaires. Dans le
ton, comme une douce amère musicalité.
Quatrième de couverture
Labyrinthe
Un jour, Boratine, un jeune chanteur de blues vivant à Istanbul, se réveille à l'hôpital partiellement amnésique : il ne sait plus qui il est ni d'où il vient. On lui dit qu'il a miraculeusement survécu à sa tentative de suicide. Mais pourquoi aurait-il tenté d'en finir en sautant d'un pont sur le Bosphore ? Boratine est beau, talentueux, populaire. Ses amis l'aiment, les femmes aussi. Revenu dans son appartement, il tente de reprendre le cours de sa vie, de raviver sa mémoire au contact d'objets du quotidien, de visages connus, de miroirs. S'il a oublié tout ce qui concerne son identité, il n'a pas perdu l'usage des mots, la maîtrise de plusieurs langues. Il reconnaît même en cette figurine, dans son salon, la vierge Marie et son enfant Jésus. Incapable toutefois de les replacer dans le temps, il ne saurait dire s'ils ont vécu il y a quelques années ou bien des millénaires. Flâneur des labyrinthes de la mémoire, il erre aussi au hasard des chemins de la ville, cette Istanbul qu'il redécouvre sous un jour nouveau.
Dans une prose fluide et poétique, Burhan Sönmez raconte les pérégrinations de son héros, sa quête identitaire, et leur confère une profondeur existentielle. Qu'est-ce qui nous détermine ? Perdre la mémoire, est-ce perdre son identité ? Est-ce plus libérateur pour l'homme - et pour une société - de connaître son passé ou bien de s'en défaire ?