Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 69 pages
Poids : 200 g
Dimensions : 23cm X 30cm
ISBN : 978-2-9535781-8-8
EAN : 9782953578188
Las velas, las mans
Quatrième de couverture
Les velas, las mans
Les voiles, les mains
Jacques Privat, né à Espalion en 1953, est l'un des plus importants poètes de langue occitane des XXe et XXIe siècles, autant par la diversité de ses talents créatifs que par la force de son expressivité. Peu soucieux des conventions poussiéreuses, depuis qu'il écrit, il a toujours marié l'art poétique avec la peinture, la sculpture, la photographie, et même la musique contemporaine. C'est dès 1970 qu'il choisit l'occitan. Il écrit alors, mais sans publier. Il se consacre aux arts plastiques, de 75 à 82, année où il expose pour la première fois des peintures à la Mòstra del Larzac. C'est au contact de Félix Castan, animateur de cette importante manifestation artistique et pilier de l'occitanisme contemporain, qu'il revient à l'écriture : en 83, J. Privat publie pour la première fois des poésies dans les revues Òc et Jorn. C'est alors que Bernard Manciet l'encourage à oeuvrer, même s'il demeure bien trop discret dans le monde de l'édition. Dès 1995 il crée une série de très beaux mais très rares livres-objets reliés à la main (los faissets de la talhada) qu'il réalise dans son atelier de La Taillade. C'est en 1996 que les éditions Jorn publient Talhs. Privat rédige des articles et offre des textes de création aux principales revues occitanes. C'est également à lui que l'on doit la belle anthologie Poesia Occitana Contemporània (1940-1990), numéro spécial de la revue catalane Reduccions (1991). Il collabore avec des compositeurs de musique contemporaine comme Nicolas Wohrel (Ascla del jorn, 2003 ; LUNE-DHT-lunE, 2014), Frédéric Bousquet, et avec les chanteurs Luc Aussibal (CD Ici-même, 1996, et Dedins, 2003) et Mr. Dide (CD. Mr. Dide, 2013). A la fois enraciné et universel, l'Ethiopie, et plus encore la Grèce, où il a séjourné assez longtemps, palpitent dans son oeuvre. Son langage poétique est dense, précis, intense, poignant, et ne se perd jamais en artifice littéraire suranné ni en discours ou théories trop vite emportés par le temps, un temps qui se révèle n'avoir aucune emprise sur son éclatante modernité.