Rayon Criminalité
Le bagne en Nouvelle-Calédonie : l'enfer au paradis, 1872-1880 : les récits de trois communards

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 179 pages
Poids : 780 g
Dimensions : 22cm X 23cm
ISBN : 978-2-908186-30-7
EAN : 9782908186307

Le bagne en Nouvelle-Calédonie

l'enfer au paradis, 1872-1880
les récits de trois communards


Paru le
Broché 179 pages
préface et annotations Alain Brianchon
Tout public

Quatrième de couverture

«Disparaissez de votre pays, soyez bannis aux antipodes et ne revenez que le plus tard possible !»

Ils rêvaient d'abolir la royauté et de mettre en place la République, ils rêvaient de démocratie populaire, de pouvoir du peuple... ils rêvaient..., mais la réalité les a rattrapés.

Ils ont défendu leurs idées les armes à la main, érigé des barricades, tiré sur des soldats,... pour que le sort de la Commune finisse piteusement devant des conseils de guerre.

1870, 71, 72, des années terribles pour la France, empreintes de bravoure devant l'ennemi pour certains, de patriotisme pour la plupart, et enfin, la misère de tout un peuple déchiré par la guerre civile. Il n'y avait pas de bons ni de mauvais dans ce conflit, mais des idées qui s'affrontaient, chaque camp voulant que les siennes dominent celles de l'autre.

Tout conflit, quel qu'il soit, n'apporte que misère et rancunes, et une guerre fratricide comme celle de la Commune n'échappa en rien à cette destinée. Le vainqueur avait forcément raison et il infligea à son frère vaincu des sanctions plus graves qu'il ne l'aurait fait pour un inconnu.

Les délibérés furent rapides, parfois partiaux, mais les peines toujours lourdes.

Les condamnations à «la Nouvelle» furent nombreuses, et cette île que nous voyons aujourd'hui comme «bénie», devint pour eux une terre de calvaire et de souffrances. Un voyage à fond de cale, des brimades physiques et psychologiques incessantes, une honte journalière d'être mêlés à des droits communs, et la perte presque définitive de leur chère patrie.

Le lecteur se verra emporté par les récits de ces trois «Communards», et que nos pensées s'accordent ou se différencient des leurs, découvrons ce qu'ils ont vécu et supporté, et chérissons le fait que l'horreur du bagne soit dévolue au passé. Ils le méritent, car sans ces preuves accablantes qu'ils nous ont léguées, peut-être que des Français auraient encore à subir la Damnation sur terre.

Avis des lecteurs